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L'ostentation


  • Ostentation, qui je le rappel est une forme de polythéisme mineur selon la parole de sheikh Ibn Baz pour ne citer que lui. (cf leçons indispensables à la communauté, page 42, éditons dar al muslim).

  • Dans "Le Livre de la Sincérité", Shaikh Husayn al-Uwaisha explique ce terme :
C’est un mot dérivé de « ar-Ru’yah » (une vision, vue, observation). Cela consiste en des actions de bonté et de piété de sorte que les gens les voient ou entendent parler d’elles, afin d'obtenir l’éloge et l’admiration des gens, d’acquérir une position et un statut parmi eux pour obtenir les buts et les objectifs de ce monde."



Quelques athars (tirés du même livre) :

Abu Hurayra rapporte également : J'ai entendu le Messager d’Allah () dire : « Allah ( ) a dit : "Je me suffit a Moi-même, à tel point que je n’ai nul besoin d’un associé. Ainsi quiconque fait une action pour autre que Moi, aura cette action rejetée par Moi pour celui qui a été associé avec Moi ». (Rapporté par Mouslim)

Fudayl Ibn Ayyaad a dit : « Faire une action pour les autres est du « shirk » et laisser une bonne action pour les gens est « riyaa’ ». La sincérité « al Ikhlaas » est lorsqu’Allah vous sauve de ces deux là. »


  • Quel invocation dire contre  l'ostentation ?

O Seigneur! Je me réfugie auprès de Toi contre le fait de T'attribuer sciemment un associé, et j'implore Ton pardon contre ce que je pourrai commettre par ignorance. (Ahmad)

اللَّهُمَّ إنِّي أَعُوذُ بِكَ أَنْ أُشْرِكَ بِكَ وَ أَنَا أَعْلَمُ ، وَ أَسْتَََغْفِرُكَ لِمَا لاَ أَعْلَم ُ.

Allâhumma innii a'uudhu bika an ushrika bika wa anaa a'lamu, wa astaghfiruka li maa laa a'lam.

(Ahmad)

Citadelle du Musulman, Shaykh al Qahtaanii, p.146.


Ostentation


 

Les parties à cachées ( awhra ) de la femme devant ses mahârims (tuteurs)

Qui sont les maharims de la femme ?

Tout homme ne faisant pas partie des Maharims de la femme est un étranger pour elle.

L’Imam Nawawi dit :
  « Quant au Mahram qui lui a le droit de voir la femme, de rester seul avec elle, de voyager avec elle, c’est celui pour qui il est illicite d’épouser cette femme de manière définitive...  
Ainsi l’homme n’est pas considéré comme le Mahram de sa belle-sœur puisqu’il pourrait l’épouser s’il venait à se séparer de son épouse, de même pour la tante paternelle et maternelle de sa femme ». [1]


Que peut montrer la femme devant ses maharims ?

Abou Bakr ibn Hafs a dit : 
« J’ai entendu Abou Salama dire : Je suis entré avec le frère de ‘Aicha chez ‘Aicha et son frère l’interrogea sur la manière dont le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- effectuait ses grandes ablutions, alors elle demanda à ce qu’on lui apporte un récipient d’eau avec environ une poignée d’eau.
Alors elle se lava et se versa de l’eau sur la tête alors qu’entre elle et nous il y avait un voile » [2].

Al Hafidh Ibn Hajar a dit :    
« Al Qadhi ‘Iyadh a dit : Il apparaît (de ce Hadith) que tous deux ont vu ce qu’elle faisait à sa tête et en bas de son corps, dans les limites de ce qui peut être vu par un Mahram.
En effet, car elle (‘Aïcha) était la tante maternelle de Abou Salama par allaitement (sa sœur Oummou Kalthoum l’ayant allaité), par contre elle cacha le bas de son corps, comprenant tout ce que le Mahram ne peut voir.
Sans quoi (s’il ne l’avait pas vu), il n’y aurait eu aucun sens à ce qu’elle se lave devant eux.
Et dans l’attitude de ‘Aïcha, il y a un argument prouvant qu’il est recommandé d’enseigner par la démonstration car cela a plus d’impact chez les gens ». [4]  

Ibn Qoudama a dit : 
« Il est juste de dire qu’il est permis au Mahram de regarder ce qui communément est apparent ». [4]

Abdoullâh ibn ‘Omar a dit :
« Les hommes et les femmes faisaient leurs ablutions ensemble du temps du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ».[5]


Al Hafidh ibn Hajar dit :
« Rien n’empêchait qu’ils se réunissent avant l’obligation du Hijab par contre après que le Hijab devint obligatoire alors cela était spécifique aux femmes avec leurs Maharims » [6]



Les parties à cachées ( awhra ) de la femme devant ses mahârims ( tuteurs )

[1] Charh Mouslim (volume 3, page 484).
[2] Rapporté par Boukhari, Mouslim, Nassa-i.
[3] Fath al Bari (volume 1, page 465).
[4] Al Moughni  (volume 6, page 555).
[5] Rapporté par Boukhari, abou Dawoud, Nassa-i, ibn Maja.
[6] Fath al Bari (volume 1, page 298).
Il apparaît dans ce Hadith que le Mahram peut regarder les parties lavées pendant les ablutions, la traductrice.
copié de al.baida.online.fr


Définition du mot 'Aqidah

Le mot A’quida vient de (el-A’qd) qui signifie le nouement, le nouage, la liaison, le rattachement d’une chose…



Lorsque que je dit (I’taqadtou kadha) j’ai cru cela, je dis j’ai noué, rattaché ceci à mon cœur, mon for intérieur…

Donc, la A’quida (La Croyance) est ce que professe une personne, on dit : « Il a une bonne croyance », c'est-à-dire, saine de tout associationnisme…

 

La A’quida est une action du cœur, c’est la foi du cœur pour une chose, et le fait qu’il l’authentifie (le rend véridique – sans doute)…

 

Dans la législation, le mot A’quida signifie ceci : La foi en Allah Ta’ala, Ses anges, Ses Livres, Ses Prophètes, le jour dernier, et la foi dans le destin, bon ou mauvais ; voilà ce qu’on appelle les piliers de la foi…

 

 

La législation se divise en deux catégories :

Les croyances et les actions :


Les croyances ne sont pas rattachées au comment des actions, comme la croyance dans le Seigneurie d’Allah Ta’ala, et l’obligation de Son adoration, et la croyance dans tous les piliers de la foi évoqués (ci-dessus), qui se nomment (règles, jugements de) base…



Les actions quand à elles, sont rattachées au comment des actions, comme la prière, la Zakat, le jeûne, et tout le reste des règles liées aux actions….Qu’on nomme (les règles) les branches…



Car celles-ci sont fondées avec les croyances, bonnes, ou perverties… (Ce qui fera que les actions seront soit bonnes, soit mauvaises, selon la croyance de l’auteur de ses actions)…



La croyance authentique est la base sur quoi repose la religion (l’Islam), et qui rendent les actes, les actions, authentiques comme le dit Allah Ta’ala :



« Dis : "Je suis en fait un être humain comme vous. Il m’a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique ! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun à son Seigneur". » S18V110



« En effet, il t'a été révélé, ainsi qu'à ceux qui t'ont précédé : "Si tu donnes des associés à Dieu, ton oeuvre sera certes vaine; et tu seras très certainement du nombre des perdants. » S39V65



« 2. Nous t'avons fait descendre le Livre en toute vérité. Adore donc Dieu en Lui vouant un culte exclusif. 3. C'est à Dieu qu'appartient la religion pure. Tandis que ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui (disent) : "Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage de Dieu". En vérité, Dieu jugera parmi eux sur ce en quoi ils divergent. Dieu ne guide pas celui qui est menteur et grand ingrat. » S39V1 et 2



Ces Versets sages, et ce qui est parvenu dans le même sens, et cela est nombreux, indique que les actions ne sont pas valides sauf si elles sont accompagnées de sincérité sans associationnisme….



Ainsi, la mission des Prophètes, prières sur eux, était de purifié la croyance en premier lieux…



Ils invitaient donc leurs peuples, en premier, à l’adoration d’Allah Ta’ala uniquement, et à l’abandon de l’adoration d’un autre (une fausse Divinité) que Lui (Allah Ta’ala La vrai et Unique Divinité qui mérite d’être adoré)... Comme le dit Allah Ta’ala :



« Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire] : "Adorez Dieu et écartez-vous du Taghout. (Fausse Divinité) » S16V36

 

Et tout Prophète dit lorsqu’il sermonne son peuple ceci :



« "Ô mon peuple, adorez Dieu. Pour vous, pas d'autre divinité que Lui. Je crains pour vous le châtiment d'un jour terrible". » S7V59 et 65 et 73 et 85



Ceci fut dit par Nouh, Houd, Saleh, Chouayb, et tous les autres Prophètes (prières sur eux) à leurs peuples…



Le Prophète (Mohammed – paix sur Lui) est rester à Mecca après la révélation 13 ans à appelé, invité les gens à l’Unicité (Unifié Allah Ta’ala dans son adoration sans rien lui associé), et à la reforme de la croyance car elle est la base sur laquelle repose la religion (l’Islam)…



Et les prêcheurs, les reformeurs, ont certes imités les Prophètes, de tout temps, ils commencent leurs prêches, leurs invitations par l’appel à l’Unicité, et la réforme de la croyance…



Ensuite, ils (les prêcheurs) se tournent vers le reste des obligations Islamiques….



Cheikh Ibn Baz, qu’Allah Ta’ala lui fasse miséricorde.



Traduction des sens: Abou-Aymen



Source: Madjmua’ rasail fi Tawhid / P 135



____________________

Note:

Définition linguistique: Le mot « `aqîda » (العقيدة) dérive du terme « al-`aqd » (العقد) qui signifie le fait de nouer, attacher quelque chose. J’ai cru fermement en cela : cette chose s’est attachée à mon cœur et ma conscience. La `aqîda est ce qu’une personne professe. On dit qu’untel a une bonne `aqîda c’est-à-dire pure de tout doute. La `aqîda est un acte du cœur, et c’est la croyance du cœur en quelque chose et la véracité envers elle.

Définition religieuse : Quant au sens religieux, la `aqîda signifie croire en Allah, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers, au Jour Dernier et croire au destin qu’il soit bon ou mauvais ; et ceci est appelé « les piliers de la foi ».


Définition du mot 'Aqidah

L’histoire de l’homme qui donna son aumône à une prostituée..


Le Prophète (salla allah alayhi wa salam) a dit :

Un jour, un homme décida de faire une aumône. Il s’en alla avec son aumône et la déposa (sans savoir) dans la main d’un voleur. Le lendemain, les gens discutèrent sur cette aumône donnée à un voleur. 

L’homme (en entendant cela) s’écria : – “Louange à Toi, ô mon Seigneur ! Je vais faire encore une aumône”. Il partit à nouveau et donna son aumône (sans savoir) à une prostituée. Le lendemain, les gens discutèrent de cette aumône remise la nuit passée à une femme prostituée. 



L’homme dit : – “Louange à Toi, ô mon Seigneur, qui m’a fait faire l’aumône à une prostituée, je vais distribuer encore une autre aumône”. Il s’en alla et la déposa (sans savoir) dans la main d’un homme riche. Le jour d’après, les gens discutèrent de cette aumône donnée à un homme riche.
Alors l’homme s’écria : – “Louange à Toi, ô mon Seigneur ! qui m’a fait donné mon aumône à un voleur, puis à une prostituée et à un homme riche”.

Puis, lorsqu’il s’endormit cet homme eut un rêve. Il vit en songe quelqu’un qui lui dit :- “L’aumône qui est parvenue à un voleur le dissuadera peut-être de voler à l’avenir ; celle qui a été faite à une prostituée, l’incitera peut-être à renoncer à sa prostitution ; tandis que celle qui a été donnée à un homme riche, elle constituera un exemple pour lui et le poussera peut-être à distribuer en aumônes, une partie des richesses qu’Allah lui accordées”. (Sahih al-Bukhari 1421)






La science et les oeuvres pieuses

La domination des musulmans et l’amélioration de leur situation sont liées à deux choses : la science bénéfique et les œuvres pieuses

Ceci en raison de la Parole d’Allah : « C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de la vérité, afin qu’elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu’en aient les polythéistes. » (At-Tawbah, v.33) Et Il dit parmi les versets du djihad : « Les croyants n’ont pas à quitter tous leurs foyers. Pourquoi un groupe de chaque tribu ne viendrait-il pas s’instruire dans la religion, pour pouvoir avertir leur peuple à leur retour, afin qu’ils soient sur leur garde ? » (At-Tawbah, v.122)

Abû Mûsâ rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « La guidée et la science avec lesquelles Allah m’a envoyées sont semblables à une pluie abondante tombant sur une terre. Une partie de cette terre était pure, accepta l’eau et fit pousser beaucoup de fourrage et d’herbe. Une partie de cette terre était stérile mais retint l’eau si bien que les gens en profitèrent : ils en burent, abreuvèrent [leurs bêtes] et irriguèrent [leurs champs]. La pluie tomba également sur une terre aride ne retenant pas l’eau et ne laissant pousser aucun pâturage. C’est là l’exemple de celui qui s’instruit dans la religion d’Allah et a tiré profit de ce avec quoi Allah m’a envoyé, en l’apprenant et l’enseignant ; ainsi que de celui qui ne s’en soucie aucunement et n’accepte pas la guidée d’Allah avec laquelle j’ai été envoyé. » [Al-Bukhârî (79) et Muslim (2282/15)]



Il dit également : « Allah ne retirera pas la science en l’arrachant aux serviteurs, mais Il la retirera en faisant disparaître les savants. Et lorsqu’il ne restera aucun savant, les gens prendront à leur tête des ignorants qui seront interrogés et répondront sans science, et ainsi s’égareront et égareront les gens. » [Al-Bukhârî (2877) et Muslim (2673/14)]

Ziyâd Ibn Mabîd rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) mentionna une chose puis dit : « Cela se produira lorsque la science s’en ira. » Je dis : ô Messager d’Allah ! Comment la science s’en irait alors que nous récitons le Coran, l’enseignons à nos enfants qui eux-mêmes l’enseigneront à leurs enfants, et ce jusqu’au Jour de la Résurrection ? Il répondit : « Que ta mère te perde Ziyâd, je te considérais pourtant parmi les hommes les plus savants de Médine. Ces juifs et chrétiens ne lisent-ils pas la Thora et l’Évangile, sans pour autant rien pratiquer de ce qu’ils contiennent. » [Sahîh Sunan Ibn Mâjah (3272)]

Et dans le hadith de ‘Iddî Ibn Hâtim : « Ceux qui ont encouru la colère d’Allah sont les juifs, et les égarés sont les chrétiens. » [As-Sahîhah (3263)]

Ibn Mas’ûd a dit : « Chaque époque que vous vivez est pire que la précédente. Je ne parle pas d’un émir meilleur qu’un autre, ou d’un peuple plus riche que l’autre, mais vos savants et jurisconsultes meurent et vous ne leur trouverez pas de successeurs, et viendront des gens qui donneront des fatwas selon ce qu’ils pensent. » [Ad-Dârimî (188)]

Shaykh Fawzân dit :

Cette règle montre que la rectitude et le succès de la Communauté sont liés à deux choses nécessaires, et si l’une de ces deux choses vient à manquer, la Communauté ne réalise ni rectitude ni succès. Ces deux choses sont : la science bénéfique et les œuvres pieuses. Ce sont les deux choses avec lesquelles Allah a envoyé Son Prophète Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam). Allah dit : « C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité pour la faire triompher sur toute autre religion et Allah suffit comme Témoin. » (Al-Fath, v.28)

La guidée désigne la science bénéfique, et la religion de vérité désigne les œuvres pieuses. Ils sont liés, la science n’est bénéfique qu’avec les œuvres et l’œuvre n’est bénéfique que si elle est accompagnée de science. Ainsi, la science sans mise en pratique n’a pas profité aux juifs, ils ont la Thora, savent ce qu’elle contient, ils en ont été chargés, mais ils ne l’ont pas mise en pratique. Allah les a comparés à l’âne qui porte des livres et n’en tire aucun profit : « Ceux à qui fut confiée la Thora, mais qui ne l’ont pas appliquée, sont comparables à un âne qui transporte des livres. Quel mauvais exemple que ceux qui traitent de mensonges les versets d’Allah ! Et Allah ne guide pas les gens injustes. » (Al-Jumucah, v.5)

Allah les a nommés « ceux qui ont encouru la colère », car ils ont désobéi volontairement à Allah, et ainsi Allah s’est courroucé contre eux, car on leur a donné une science et ils ne l’ont pas mise en pratique. De fait, toute personne agissant ainsi mérite cette menace, et d’être parmi ceux qui ont encouru la colère. Toute personne qui possède une science mais ne met pas en pratique sa science, Allah est courroucé contre elle, qu’elle compte parmi les juifs ou cette Communauté.

De même pour la pratique sans science, la pratique en fonction des passions, du suivi aveugle et des coutumes, cela n’est d’aucun profit, même si celui qui agit se donne de la peine, car la pratique sans science est égarement. Allah l’a nommée égarement, et Il a nommé ceux qui agissent sans science égarés, à la fin de sourate Al-Fâtihah : « Guide-nous sur la voie droite. La voie de ceux que Tu as comblés de bienfaits, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. » (Al-Fâtihah, v.6-7)

Allah (I) a mentionné trois groupes :

Premier groupe : ceux qu’Allah a comblés de bienfaits, et ce sont les adeptes de la voie droite qui ont réuni entre la science bénéfique et les œuvres pieuses. Ils sont ceux qui sont mentionnés dans la Parole d’Allah : « Ceux qui obéissent à Allah et au Messager seront avec ceux qu’Allah a comblés de Ses bienfaits parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux. Et quelle excellente compagnie que celle-là ! » (An-Nisâ’, v.69)

Deuxième groupe : Ceux qui ont encouru la colère, et ce sont ceux qui ont pris uniquement la science en délaissant les œuvres. Ils sont ceux qui ont encouru la colère, car celui qui sait n’est pas comme celui qui ne sait pas. Le cas de celui qui désobéit à Allah alors qu’il sait est plus grave que celui qui ne sait pas.

Troisième groupe : les égarés qui sont ceux qui ont œuvré en délaissant la science. Ils ont œuvré et se sont dépensés en cela, mais sans aucune science, sans preuve tirée du Livre et de la Sunna, alors que l’œuvre doit être fondée sur une preuve, et toute adoration qui ne repose pas sur une preuve est une innovation. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Quiconque accomplit un acte sur lequel il n’y a pas notre ordre verra son acte rejeté. » et il dit : « Et prenez garde aux choses nouvelles [dans la religion] car toute innovation est un égarement. » Ainsi, ils se sont fatigués dans les œuvres alors qu’ils sont dans l’égarement, que leurs œuvres sont caduques car infondées, non basées sur une preuve du Livre et de la Sunna.



Ainsi, seul le premier groupe atteint le salut, et ils sont ceux qui réunissent la science bénéfique et les œuvres pieuses. Et nous demandons à Allah dans chaque raka’ah d’être sur leur voie, et de nous écarter de la voie des deux groupes égarés.

À cette occasion, nous rappelons que les soufis font partie de ce troisième groupe de ceux qui adorent Allah sans science. Les soufis font des efforts dans la mention d’Allah, l’adoration, l’ascétisme, et beaucoup d’excès, mais cela sans aucune science. Plus encore, ils s’éloignent de la science et en écartent les gens. Ils se moquent de ceux qui accordent de l’importance à la science et disent : « Ceux-ci s’occupent du moyen et délaissent l’objectif. » Pour eux l’objectif est l’acte et le moyen est la science. Il est vrai que l’acte est l’objectif et la science un moyen, mais on ne peut atteindre l’objectif qu’à travers le moyen, et si on perd le moyen, on ne peut atteindre l’objectif. Nous ne disons pas aux gens : occupez-vous de la science et délaissez les œuvres, mais nous leur disons : réunissez les deux choses, la science et la pratique.

Les soufis ne cessent, c’est leur voie, de s’occuper par l’adoration et la mention d’Allah, les formules de rappel et les termes qu’ils ont innovés eux-mêmes, ou les shaykhs des voies soufies. Ils prêtent serment d’allégeance et s’engagent sur cela, mais ce n’est qu’égarement sur égarement, car cela est infondé, les adeptes ne veulent pas la science, mais sont ceux qui s’éloignent le plus de la science. C’est là une ruse du Diable, et il est obligatoire de réunir entre la science bénéfique et les œuvres pieuses.

Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a divisé les gens en trois groupes concernant ce qu’on rapporte de lui sur la science bénéfique et les œuvres pieuses :

Premier groupe : ceux qui ont réuni entre la science, les Textes, leur apprentissage, leur perfection, leur purification de toute chose étrangère, et leur connaissance à ce sujet. Ils ont réuni la mémorisation et la compréhension de ces Textes, leur commentaire, l’explication de leurs sens et ce qu’ils englobent. C’est là le meilleur des groupes, celui des adeptes des chaînes de transmission et des Textes, les jurisconsultes des savants du hadith comme l’imam Ahmad, l’imam Al-Bukhârî, l’imam As-Shâfi’î, et tous les jurisconsultes de la science du hadith, et c’est là un rang élevé, nous demandons à Allah de nous accorder de Sa grâce.

Deuxième groupe : à un niveau moindre que le premier, mais toujours dans le bien et la vertu. Ce sont ceux qui se sont attachés aux chaînes de transmission, l’étude des chaînes de transmission et l’exposé de ce qui est authentique et ce qui ne l’est pas. Ils ont mémorisé et maîtrisé les Textes, mais sans s’occuper de la compréhension, en n’étant que mémorisateur. C’est l’image de la terre qui a recueilli l’eau sans pour autant faire pousser du fourrage. Quant au premier groupe, il est semblable à la bonne terre qui recueille l’eau et fait pousser du fourrage, et dont les gens tirent profit. Ils tirent profit à la fois de l’eau et du fourrage : de la nourriture et de la boisson. Le deuxième groupe a recueilli l’eau, ils ont profité à la Communauté en mémorisant le Livre et la Sunna avec fidélité. Ce sont les savants des transmissions qui se sont attachés uniquement à la transmission, et ils ont en eux une vertu et un grand bien. Même s’ils sont à un rang moindre que les précédents, ils ont été d’une grande utilité aux gens, en mémorisant les Textes, les maîtrisant, les corrigeant et en en écartant le faux et les ajouts.

Troisième groupe : aucun bien en eux, ils sont comme la terre aride ne faisant rien pousser et ne retenant pas l’eau qui y coule pourtant, mais rien n’en reste et rien ne pousse. Elle reste telle qu’elle est, comme si aucune pluie ne l’avait touchée ! Aride. Ce sont ceux qui n’ont aucune science, ni transmission ni Texte, les ignorants qui ne portent aucune attention à la science, ne s’en préoccupent pas et ne sont pas connus pour cela. Ils n’ont aucun bien en eux et on n’en tire aucun profit.

C’est ainsi que se divisent les gens concernant ce qu’on rapporte du Messager salallahu ‘alayhi wasalam). Le troisième groupe ne s’intéresse aucunement à ce qu’on rapporte du Messager (salallahu ‘alayhi wasalam) et ne se soucie ni de sa transmission ni du Texte, ils ont perdu les deux choses, ainsi on ne tire aucun profit d’eux et il n’y a aucun bien en eux.

Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a voulu de cette manière encourager les gens à la recherche de la science et la compréhension de la religion d’Allah, et il les a avertis contre le fait de négliger la science et la compréhension. S’il y a parmi eux des gens à l’exemple des deux premiers groupes, ils sont dans le bien, ils comptent des savants des Textes et des transmissions. Les gens sont dans le bien car ils ont parmi eux des sources de bien, mais si les deux premiers groupes disparaissent et qu’il ne reste que le troisième groupe de ceux qui n’ont ni Texte ni transmission, la Communauté sera dans le mal. Cela se passera à la Fin des Temps, lorsque la science aura disparu par la mort des savants, et que les gens n’auront plus de savants vers lesquels revenir, si ce n’est vers ceux du troisième groupe. Où iront les gens ? D’où tireront-ils la science et la pratique ? Qui interrogeront-ils s’il n’y a plus de savants et que la science est retirée ? C’est là un signe de mal dans la Communauté qui ne perdure que par l’existence de la science et des savants, l’existence de la science et de la pratique. Ainsi, si disparaissent la science, la pratique et les savants, la Communauté sera dans les ténèbres, ils prendront à leur tête des ignorants qui seront interrogés et répondront sans science, et ainsi s’égareront et égareront les gens.


La science ne vient pas sans rien, elle demande recherche et apprentissage, et elle n’est pas une chose simple que tout un chacun peut atteindre quand il le souhaite. La science a des fondements et des voies, et comme le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Celui qui emprunte une voie dans l’acquisition d’une science, Allah lui facilite un chemin vers le Paradis. » [Muslim (2699/38)]

Il est donc nécessaire d’emprunter la voie de l’apprentissage, et de prendre la science auprès des savants tant qu’ils existent. La science ne doit pas être prise des livres, des lectures, des ignorants, ou des étudiants, cela n’est pas la science, et on nomme cela « les lecteurs ». À la Fin des Temps, les « lecteurs » se multiplieront et les savants diminueront. L’existence des « lecteurs » n’est utile et profitable en quoi que ce soit, et si les savants sont absents, l’existence de « lecteurs » est plus nuisible qu’utile aux gens, ou ne profite carrément pas. La science doit donc nécessairement être prise auprès des savants, depuis ses fondements, ses Textes et fondations. Cela est nécessaire.

L’auteur dit en commentaire :

Son Excellence n’ignore pas qu’en raison de la divergence sur ces fondements, sont apparues chez nous de nouvelles compréhensions dans l’appel à Allah, différentes de ce que nous avons pu comprendre de la science, du Livre d’Allah et de la Sunna du Messager (salallahu ‘alayhi wasalam). De nouvelles compréhensions du commandement du bien et de l’interdiction du mal, autres que celles que nous avons apprises du Livre et de la Sunna. De nouvelles compréhensions dans le djihad sur le sentier d’Allah, autres que ce que nous avons compris, c’est-à-dire l’ensemble des compréhensions de la religion que nous avons héritée du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) et des Compagnons, car elles ont été expliquées autrement et comprises faussement.

Shaykh Fawzân commenta cela en disant :

Oui. Cela compte parmi les morcellements que nous avons mentionnés, du fait que nombre de ceux qui s’affilient à la science s’appuient sur eux-mêmes ou leurs semblables, sans revenir vers les gens de science, de clairvoyance et de compréhension. Ainsi, ils ont ouvert une voie qui n’a aucun fondement dans la Législation, sans consulter les gens de science et de clairvoyance et sans s’éclairer de leur avis. C’est là la conséquence du détachement de ceux qui s’affilient à la science vis-à-vis des savants et de l’apprentissage de la science dans des sources authentiques. Ils en sont arrivés à prendre la science en dehors de ses sources, et cela conduisit à l’apparition de ces voies. C’est là le problème, lorsque les gens ne reviennent pas aux savants arrivent les catastrophes. Le fait qu’une personne est en elle de la jalousie, de l’ardeur et de l’amour pour la religion ne suffit pas. Il est nécessaire que cela soit fondé sur une science authentique, une orientation saine, et il est nécessaire de revenir vers les savants. Allah dit : « Demandez aux savants, si vous ne savez pas. » (Al-Anbiyâ’, v.7)

Que l’ignorant se fie à sa personne, sa compréhension et aux livres qu’il possède, ou à ses semblables parmi les étudiants, c’est là une calamité. On rapporte que pendant les jours de troubles, lors du règne du roi ‘Abd Al-‘Azîz, on conseilla certains habitants de villages et on leur dit : « Revenez aux savants. » Ils répondirent : « Nous avons (l’ouvrage) Majmû’ah At-Tawhîd qui nous dispense des savants ! » C’est là une calamité ! Si quelqu’un se fie à un livre, alors qu’il est toujours débutant ou ne connaît rien, c’est une catastrophe. Majmû’ah At-Tawhîd est un bon livre et contient un bien sans aucun doute, mais il demande des savants qui expliquent et commentent ce qu’il contient. Quant au fait de disposer du livre, même s’il est très bien et bon, cela ne suffit pas, il faut un savant qui explique et clarifie ce qu’il contient. Si quelqu’un veut s’adonner à la médecine et qu’il possède tous les moyens médicaux, tous les remèdes, mais n’a pas étudier la médecine, convient-il qu’il ausculte les corps des gens et ouvrent leur ventre ? Il dit : « J’ai des remèdes et des moyens médicaux. » mais il n’a pas étudié la médecine, celui-ci va faire périr les gens. S’il en est ainsi pour les choses de ce monde, alors que dire des choses religieuses ?

Tu possèdes des livres, des moyens et des outils scientifiques, mais tu n’as pas d’enseignant, et tu n’es pas revenu vers les savants éducateurs, cela corrompt la religion, c’est pourquoi on dit : « La moitié d’un jurisconsulte, d’un grammairien, d’un médecin et d’un théologien (Mutakallim : Ce terme désigne ceux qui parlent sur Allah et Son Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam), en donnant priorité à la raison sur les Textes.) corrompt un pays. » Celui-ci corrompt les corps et il est la moitié d’un médecin, et cet autre corrompt les pays et il est la moitié d’un jurisconsulte, car il donne des fatwas sans science ; cet autre encore corrompt les religions et il est la moitié d’un théologien qui a appris la logique sans la maîtriser, il corrompt les religions car il entre dans les croyances et les détruit ; cet autre encore corrompt les langues et il est la moitié d’un grammairien, car la moitié d’un grammairien corrompt la langue, il faut nécessairement un grammairien entier, c’est-à-dire accompli dans la science, un jurisconsulte accompli dans la religion, un médecin accompli dans la médecine, et ainsi de suite.



L’auteur dit :

Qu’Allah soit bon envers vous. Certains savants ont des expressions, des appels sont nés au milieu du siècle dernier dans certains pays arabes disant qu’il fallait appeler à l’islam dans son acception globale, et ainsi ils ont délaissé l’appel à l’Unicité, car l’Unicité demande de la science, et qu’ils n’ont pas de science authentique concernant l’Unicité. Quel est votre commentaire, qu’Allah vous préserve ?

Shaykh Fawzân répondit :

Ainsi, que nous l’avons mentionné, cela n’est jamais profitable, l’appel à l’islam dans son appellation générale ne suffit pas. Qu’est-ce que l’islam ? Est-ce uniquement un nom ? Chacun sait que le nom est bon et que l’islam est une religion authentique, mais en conclusion qu’est-ce que l’islam ? Lorsque le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) envoya ‘Alî Ibn Abî Tâlib le jour de la bataille de Khaybar, il lui donna l’étendard et lui dit : « Reste ainsi jusqu’à parvenir à proximité d’eux, puis appelle-les à l’islam et informe-les de ce qui leur est obligatoire parmi le droit d’Allah. » [Al-Bukhârî (2847) et Muslim (2406/34)] Il n’a pas dit : appelle-les uniquement à l’islam mais : « et informe-les de ce qui leur est obligatoire » c’est-à-dire explique-leur ce qu’est l’islam. L’islam n’est pas seulement un nom général, cela ne profite pas, comme le fait d’expliquer l’islam par la voie qu’il suit, car les adeptes de l’innovation explique l’islam selon la voie qu’ils suivent : Al-Jahmiyyah expliquent l’islam selon leur voie, les adorateurs des tombes et les soufis expliquent l’islam selon la voie qu’ils suivent et disent « c’est cela l’islam ! » Mais l’islam avec lequel a été suscité Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam) est un islam authentique qui demande connaissance, clairvoyance, et à être expliqué aux gens avec clairvoyance. Quant au fait d’appeler à l’islam d’une manière générale, cela n’est d’aucune utilité, et au contraire peut nuire, car chacun explique l’islam selon la voie qu’il suit, en toute vérité ou fausseté.


Source : Al-Isbâh


La science et les oeuvres pieuses



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