Des médias tunisiens, citant des sources informées, indiquent que les
autorités algériennes et tunisiennes auraient refusé «fermement» et «en
commun accord» d’autoriser à l’avion transportant le Premier ministre
israélien, Benyamin Netanyahou, de survoler leurs territoires pour
gagner le Maroc, où il devait se rendre pour une visite officielle.
Selon les mêmes sources, Alger et Tunis n’ont pas cédé aux pressions
intenses que des capitales occidentales, et même arabes, amies de
Tel-Aviv, auraient exercé sur elles pour les amener à permettre le
passage de ce personnage indésirable dans la région, tout en leur
assurant une «totale discrétion» à ce sujet, mais en vain.
L’Algérie et la Tunisie auraient également, d’après les mêmes
informations, refusé une offre française, proposant de transporter
Benyamin Netanyahou à bord d’un avion marocain pour écarter toute
suspicion.
Prévue pour la fin du mois en cours, la visite programmée par le
Premier ministre de l’Etat hébreu au royaume du Maroc a été reportée à
une date ultérieure qui n’est pas encore fixée. Selon des sources
médiatiques marocaines, tout avait été mis au point pour réussir ce
premier voyage d’un haut dirigeant israélien dans la région, après la
visite du chef de la sécurité nationale israélienne au Maroc. Une piste
de secours, dans un aéroport au sud de l’Espagne, a même été prévue pour
l’atterrissage de l’avion du Premier ministre en cas d’incident.
Selon la presse marocaine, la visite de Netanyahou devrait intervenir
une semaine avant la campagne électorale en Israël, prévue à la
mi-avril, et coïncider avec la venue du pape François au Maroc.
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