N'oubliez pas nos soeurs et nos frères indonésiens dans vos invocations
Les équipes de sauveteurs mènent les recherches de la dernière chance pour trouver des survivants, une semaine après le séisme suivi d'un tsunami qui a frappé l'île des Célèbes.
Une semaine après le séisme, suivi d’un tsunami, qui a frappé l’île des Célèbes, en Indonésie,
les sauveteurs sont lancés dans les recherches de la dernière chance.
Alors que les autorités s'étaient fixées initialement jusqu'à ce
vendredi pour tenter de retrouver des survivants sous les décombres, il
leur reste peu d’espoir.
Le dernier bilan annoncé par le porte-parole de l'armée à Palu, ville
de 350.000 habitants dévastée par la catastrophe, fait état de 1.558
morts. Des centaines de corps ont été inhumés dans une fosse commune
afin de prévenir le risque de propagation de maladies, à craindre dans
ce climat tropical.
Par ailleurs, le porte-parole de l’agence de
gestion des catastrophes indique que, dans le quartier de Balaroa, «
plus de 1.000 maisons ont été ensevelies, donc il y a probablement
encore plus de 1.000 disparus ». Il ajoute qu’« il y a une possibilité
que certains aient réussi à sortir ».
Un signe de vie, puis plus rien
Vendredi,
à Palu, les sauveteurs concentraient leurs efforts sur six sites, dont
une plage et le quartier de Balaroa. A l'hôtel Mercure, sur le front de
mer, qui a subi de gros dégâts, les équipes de secours indonésiennes et
françaises s’avouaient frustrés en reprenant les recherches. Ils ne
détectaient plus les signes de vie qu’ils avaient repéré la veille sous
les décombres grâce à des chiens et des scanners.
« Il pouvait y avoir une victime et qui est maintenant décédée, on
avait simplement le signal du rythme cardiaque et de la respiration
(...) ça veut dire que c'était quelqu'un qui était vraiment immobile,
confiné » expliquait Philippe Besson, président de l'ONG française
Pompiers de l'urgence internationale. « aujourd'hui, on n'a plus de
signal ».
Les habitants préfèrent dormir dehors
Une
semaine après la catastrophe meurtrière, de nombreuses routes sont
toujours fermées, le sol est jonché de débris laissés par le tsunami et
de nombreux habitants traumatisés préfèrent dormir dehors dans la
crainte de nouvelles secousses. Les foyers qui pleurent un mort le
signalent par un drapeau improvisé, fait d’une taie d'oreiller ou d’une
couverture.
Les premiers signes de retour à la normale
apparaissent néanmoins. Des enfants jouent dans les rues et
l'électricité remarche dans certains quartiers. Mais pour que la zone se
remette de ce désastre «ça prendra des années», remarquait Azhari
Samad, agent d'assurances de 56 ans. Comme de nombreux habitants, il se
préparait à se rendre à la prière du vendredi, qui a rassemblé une large
foule de fidèles dans la ville endeuillée.
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