Le signe d’Allâh qui éclaire les coeurs...
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm
Les Qouraychs avaient offert cent chameaux pour celui qui capturerait le Prophète Muhammad (sallallahu ’alayhi wa sallam).
Cela avait incité beaucoup de gens à tenter leur chance, dont un certain Sourâqah Ibn Mâlik. En apprenant qu’un groupe de quatre hommes avait été aperçu sur une route, celui-ci décida de les attraper discrètement afin d’être le seul à gagner la récompense. Il enfourcha un cheval rapide et se lança à leur poursuite.
Sur le chemin, sa monture trébucha et il tomba à terre ; il tira alors les flèches divinatoires pour déterminer s’il devait continuer ou pas, comme le faisaient les arabes dans de telles circonstances, et le résultat fut négatif. Mais aveuglé par l’appât du gain, il continua tout de même sa traque. Une fois encore, le même accident survint, mais il n’y prêta pas attention ; il remonta en selle et galopa à une allure folle jusqu’à ce qu’il parvint presque à la hauteur du Prophète (sallallahu’ alayhi wa sallam).
Le coeur de Abû Bakr se mit à battre fortement et il cessa de regarder derrière lui tandis que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) continuait à réciter des versets Coraniques sans se soucier de cette arrivée inattendue. De nouveau, le cheval de Sourâqah s’effondra et ce dernier se rendit enfin compte qu’il s’agissait d’un signe d’Allâh, qui ne cessait de se répéter afin de le mettre en garde contre son projet néfaste à l’égard du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam).
Il s’approcha alors du groupe tout repentant, demandant pardon au Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) en toute humilité.
Il s’adressa au Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) en ces termes : Ton peuple a promis une récompense généreuse à quiconque te capturera. Il leur offrit des vives, mais ils déclinèrent son offre. L’Envoyé d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) lui demanda alors seulement d’égarer les polythéistes dans leurs recherches. Puis le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) lui pardonna et lui confirma cela sur un morceau de parchemin par ’Âmir Ibn Fouheirah.
Sourâqah revint ensuite le plus possible à la Mecque et il s’efforça de brouiller les pistes des poursuivants de Muhammad (sallallahu ’alayhi wa sallam) et de ses Compagnons. L’ennemi juré s’était ainsi converti en un honnête croyant. [1]
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm
Les Qouraychs avaient offert cent chameaux pour celui qui capturerait le Prophète Muhammad (sallallahu ’alayhi wa sallam).
Cela avait incité beaucoup de gens à tenter leur chance, dont un certain Sourâqah Ibn Mâlik. En apprenant qu’un groupe de quatre hommes avait été aperçu sur une route, celui-ci décida de les attraper discrètement afin d’être le seul à gagner la récompense. Il enfourcha un cheval rapide et se lança à leur poursuite.
Sur le chemin, sa monture trébucha et il tomba à terre ; il tira alors les flèches divinatoires pour déterminer s’il devait continuer ou pas, comme le faisaient les arabes dans de telles circonstances, et le résultat fut négatif. Mais aveuglé par l’appât du gain, il continua tout de même sa traque. Une fois encore, le même accident survint, mais il n’y prêta pas attention ; il remonta en selle et galopa à une allure folle jusqu’à ce qu’il parvint presque à la hauteur du Prophète (sallallahu’ alayhi wa sallam).
Le coeur de Abû Bakr se mit à battre fortement et il cessa de regarder derrière lui tandis que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) continuait à réciter des versets Coraniques sans se soucier de cette arrivée inattendue. De nouveau, le cheval de Sourâqah s’effondra et ce dernier se rendit enfin compte qu’il s’agissait d’un signe d’Allâh, qui ne cessait de se répéter afin de le mettre en garde contre son projet néfaste à l’égard du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam).
Il s’approcha alors du groupe tout repentant, demandant pardon au Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) en toute humilité.
Il s’adressa au Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) en ces termes : Ton peuple a promis une récompense généreuse à quiconque te capturera. Il leur offrit des vives, mais ils déclinèrent son offre. L’Envoyé d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) lui demanda alors seulement d’égarer les polythéistes dans leurs recherches. Puis le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) lui pardonna et lui confirma cela sur un morceau de parchemin par ’Âmir Ibn Fouheirah.
Sourâqah revint ensuite le plus possible à la Mecque et il s’efforça de brouiller les pistes des poursuivants de Muhammad (sallallahu ’alayhi wa sallam) et de ses Compagnons. L’ennemi juré s’était ainsi converti en un honnête croyant. [1]
Notes
[1] Kitâb « Zâd ul-Ma’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd » de Ibn al-Qayyîm, p.348-349
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