Dans une péninsule ibérique en deuil et alors même que sa communauté musulmane, épouvantée par le terrorisme qui a fauché des vies innocentes en Catalogne, s’est inclinée comme un seul homme devant la mémoire des victimes, tout en blâmant sans réserve ceux qui ont fait couler le sang, une Madrilène revêtue d’un hijab a été rouée de coups par « deux à trois » adolescents enragés, une semaine après un jeudi tragiquement mémorable.
Violemment agressée en plein jour, au vu et au su de tous, devant la station de métro Usera, au sud de la cité phare d’Espagne, la jeune femme de 38 ans, cette victime expiatoire toute désignée, gisait sur le trottoir, le corps ensanglanté et couvert d’ecchymoses, lorsque des employés du métro sont accourus pour lui prêter secours, appelant immédiatement les services d’urgence.
Selon le journal El Pais, l’enquête immédiatement diligentée par la police de Madrid a qualifié ces représailles sauvages de « crime de haine à caractère islamophobe », recherchant très activement les deux ou trois jeunes assaillants, mus par un racisme qui ne fait pas l’ombre d’un doute. De son côté, leur malheureuse victime, traumatisée et toujours hospitalisée, se désole de ne pouvoir dresser leurs portrait-robots, tant l’attaque fut soudaine et d’une brutalité inouïe.
Selon le journal El Pais, l’enquête immédiatement diligentée par la police de Madrid a qualifié ces représailles sauvages de « crime de haine à caractère islamophobe », recherchant très activement les deux ou trois jeunes assaillants, mus par un racisme qui ne fait pas l’ombre d’un doute. De son côté, leur malheureuse victime, traumatisée et toujours hospitalisée, se désole de ne pouvoir dresser leurs portrait-robots, tant l’attaque fut soudaine et d’une brutalité inouïe.
En outre, les forces de l’ordre espagnoles ont, en conférence de presse, condamné vigoureusement l’exposition, illégale et hautement inflammable, de bannières « xénophobes et islamophobes » sur un bâtiment qui abrite le siège social du collectif néo-nazi Hogar, quelques jours à peine après la tragédie de Barcelone.
Dénonçant un « acte d’une extrême gravité », à l’heure où l’ensemble de l’Espagne est hantée par l’horreur du terrorisme aveugle, les autorités de Madrid ont exigé que soient retirées toutes affaires cessantes ces banderoles infâmes, sur lesquelles figure en exergue un slogan soufflant sur les braises de la haine : “L’Islam détruit l’Europe, alors que nous ouvrons grand les portes aux réfugiés”.
Dénonçant un « acte d’une extrême gravité », à l’heure où l’ensemble de l’Espagne est hantée par l’horreur du terrorisme aveugle, les autorités de Madrid ont exigé que soient retirées toutes affaires cessantes ces banderoles infâmes, sur lesquelles figure en exergue un slogan soufflant sur les braises de la haine : “L’Islam détruit l’Europe, alors que nous ouvrons grand les portes aux réfugiés”.
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