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Quelques exemples de sectes

Le musulman ne doit pas croire que toutes les mouvances islamiques, groupes ou confréries qui existent de nos jours rentrent dans la catégorie des sectes égarées…
Les critères de bases pour distinguer les sectes égarées sont cités ci-dessous (ces critères concernent en générale le dogme et les piliers incontestables de l’Islam ) 


Les sectes sont apparues dans le monde islamique suite à la mauvaise compréhension et/ou la mauvaise interprétation du texte sacré(entre autre). Elles étaient aussi une conséquence de l'ouverture du monde musulman sur d'autres cultures et civilisations comme celles des perses ou du monde gréco-romain. Il est donc important pour les musulmans de connaître les bases incontournables de la religion qui ne peuvent en aucun cas être sujettes aux concessions. En fait, l'Islam est une religion valable en tout temps et tout espace, l'adaptabilité de l'Islam concerne les branches et les sujets qui ne contredisent pas les textes fermes et explicites de la loi divine ni son esprit ni sa finalité ni le consensus de la Oumma (Ijmâ'). 

 

Le danger du Takfîr 



Le takfîr (très répandu de nos jours) est le fait d’accuser les musulmans de mécréance et les exclure de l'Islam. 

C'est un grand péché qui attaque la foi. Il est un vrai danger qui menace notre communauté : il faut savoir que les péchés commis n’excluent pas le musulman de la foi, sauf s’il nie un pilier de l’Islam…Celui qui pèche doit se repentir et effacer les mauvais actes commis par les bons actes et par la demande de pardon. 

Dieu dit dans le Coran: « Agissez avec discernement et ne dites point à celui qui se soumet à vous : « Tu n’es pas Croyant » en vue des biens éphémères de la vie ici bas… » 
Sourate 4, verset 94. 

Selon Ibn Omar (que Dieu l’agrée), le Messager de Dieu (paix et salut sur lui) a dit: " Quand l'homme dit à son frère: "espèce de mécréant ! " l'un des deux a sûrement mérité ce titre. Il s'applique à l'autre si ce qu'il a dit est vrai, sinon c'est à lui qu'il revient ". 
(Rapporté par Muslim et Al-Bukhârî) 
Chapitre 325, Page 411, Numéro 1732. 


Le Messager de Dieu (paix et salut sur lui) a dit: « Si tu entends un homme dire : ‘les gens ont péri’ (disant cela par mépris et orgueil), c’est lui qui en est le plus pire d’eux». 
Hadîth rapporté par Muslim dans son Sahîh : chapitre : Al-birru wa As-sila : (139/2623) 

et Mâlik dans le chapitre : Al-kalâm (751/2). Il n’y a pas de péché sur celui qui dit cela attristé par son état et l’état des gens par rapport aux manquements dans la religion (sans se croire au dessus des gens ni mépriser les autres). 

Thâbit Ibn Ad-Dahâq (que Dieu l’agrée) qui était l’un de ceux qui ont prêté serment d’allégeance sous l’arbre (le pacte de Ar-ridwân), a rapporté que l’Envoyé de Dieu (Que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa paix) a dit : « Celui qui jure par autre que la religion musulmane, il est considéré comme un adepte de cette religion. Il ne convient pas au fils d’Adam de faire voeu de donner une chose qu’il ne possède pas. Celui qui se donne la mort au moyen d’un objet dans le bas monde, sera torturé par ce même objet au jour de la résurrection. Maudire un croyant équivaut à le tuer. Celui qui accuse un croyant d’incrédulité, est aussi coupable comme s’il l’avait tué ».
Hadîth 2031 (p 856) le livre de l’autorisation pour entrer chez autrui dans le sommaire du sahîh al-bukhârî par L’Imâm Zein Ed-Dine Ahmad ibn Abdul-Latif A-Zoubaidi. 

On demanda à l’Imâm Mâlik à propos de la secte des Khawârij : « Sont–ils des mécréants ? », il répondit : « C’est de la mécréance qu’ils fuirent », cette réponse montre une fois de plus la sagesse et le scrupule de ce personnage. En effet, la personne qui témoigne de l’unicité de Dieu,qui atteste que Muhammad (paix et salut sur lui) est le dernier Messager d'Allah et qui ne nie aucun pilier de l'Islam, ne peut être éjectée de l'Islam... 
L'Imam érudit le Sieur Ahmed Mashhûr Al-Haddâd dit : « Il y a unanimité sur l'interdiction de jeter l'anathème sur un musulman, sauf s'il renie l'existence du Créateur Omnipotent - Gloire à Lui-, ou s'il commet un acte d'associationnisme (shirk) explicite n'admettant aucune interprétation, ou s'il renie le statut du Prophète ou une chose nécessairement connue de la religion, ou encore s'il renie une chose faisant l'objet d'une transmission abondante (tawâtur) ou d'une unanimité nécessairement établie dans la religion ». 


On compte parmi les choses nécessairement connues de la religion, le monothéisme, la foi en les Prophètes, croire que le Message divin fut scellé par Muhammad - paix et bénédictions sur lui -, la foi en la résurrection, le jugement et la rétribution le Jour Dernier, et la foi en l'Enfer et au Paradis. Quiconque renie ce qui est nécessairement connu dans la religion est jugé mécréant. Il n'est point possible pour un musulman d'invoquer l'ignorance concernant ces questions, sauf s'il s'agit d'un converti récent. Ce dernier est excusé jusqu'à qu'il en soit instruit ; il n'aura point d'excuse après cela. 
Le terme mutawâtir (concordant) désigne toute narration rapportée par un grand nombre de narrateurs de la part d'un grand nombre d'autres narrateurs si bien qu'il n'est guère possible qu'ils se soient accordés pour fomenter un mensonge... 

Enfin ne pas juger sans science ni accuser sans preuve. 
L'excommunication ne doit être prononcée que par celui qui, par la lumière de la Législation, connaît les tenants et aboutissants de la mécréance et les limites séparant la mécréance de la foi selon la Législation impeccable. 
Notons que l’histoire de l’Islam nous apprend qu’autrefois, dans les états de l’Islam c’était les savants et juges (qâdî) compétents qui connaissaient les tenants et aboutissants des choses qui faisaient les jugements [si nécessaire] (pour éviter le désordre sur terre et l’anarchie): notamment dans des domaines aussi sensibles et dangereux (tels l'excommunication). 




Quelques exemples de sectes 


Les Khawârij (kharijites) 

Le prophète (paix et salut sur lui) a dit à propos d’un certain Thul-Khuwaisarah at-Tamîmî qui est considéré comme le premier Khârijî à surgir dans l'Islam : « Il surgira de la progéniture de cet homme un peuple qui récitera le Coran, mais le Coran n'ira pas au delà de leurs gorges; ils traverseront la religion comme une flèche traverse sa cible »[1]. 

Les Khawârij sont apparus suite au différent entre ‘Ali (que Dieu l’agrée) et Mu‘âwiya (que Dieu l’agrée). Ils ont refusé l'arbitrage entre ‘Ali et Mu`âwîya à l'issue de la bataille de Siffîn qui les avaient opposés en 657. Cette bataille entre musulmans avait été meurtrière et ‘Ali accepta l'idée d'un arbitrage pour arrêter le bain de sang. Les Khawârij ont prétendu que l’arbitrage est à Allah seul… Et ils ont décidé de tuer ‘Ali, Mu‘âwiya et ‘Amr Ibn al-‘âs… 
Durcissant leur position, d'un point de vue théologique aussi, ils ont prétendu la subordination de la foi aux oeuvres: tout péché grave (pour eux) est une infidélité manifeste à l'égard de Dieu, et celui qui le commet doit être considéré comme s'excluant, de lui-même, de la religion, et être traité en conséquence... 

Les Khawârij ont été qualifiés par le Prophète (paix et salut sur lui) comme étant des gens qui faisaient beaucoup d’actes cultuels -même beaucoup plus que les compagnons eux même-, mais que suite au fait qu’ils interprétaient le Coran au premier degré, sans tenir compte des convenances et des règles ni de la sunna, leurs cœurs étaient fermés et le Coran n’atteignait pas leurs cœurs… ‘Ali (que Dieu l’agrée) les a combattu pendant toute la période de sa Khilâfa (les mettant complètement en déroute à An-naharwân, à la 37ème année de la Hijra [659 de l’ère chrétienne]) car ils représentaient une vrai menace pour la foi et leur interprétation des textes étaient superficielles et dangereuses…Ils étaient derrière l’assassinat et la tuerie de plusieurs de grands compagnons : car les Khawârij (surtout les Azâriqa) considéraient ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux, comme des mécréants[2]… 

Les mu‘tazila : rationaliste ou « Al qadariyya » (Fataliste) 

Selon cette secte, l’homme crée ses propres actions bonnes et mauvaises et mérite pour tout ce qu’il fait récompense ou châtiment dans l’autre monde. Dieu est infaillible pour lui attribuer le mal ou l’injustice. L’homme est donc libre (principe de la liberté) en tout ce qu’il fait ... 
Le plus célèbre d’entre ceux qui professèrent ces idées fut Ghilâm al-damasqi ou al-qadarî. D’où la « théorie d’Al Qadariyya » parce que ses adeptes renient Al-Qadar (le Destin ou la prédestination). 
Le principe de justice qu’ils ont posé, parmi d’autres principes, exprime l’idée selon laquelle Dieu n’aime pas la dépravation, il ne crée point les actions de l’homme, mais l’homme fait ce qui lui a été ordonné et s’interdit ce qui lui a été défendu par le pouvoir qui lui a été conféré par Dieu! 
(Les sunnites (voir le chapitre du dogme correcte) quant à eux se basent sur le verset : « Et Dieu vous a créés, vous et ce que vous faites » Sourate 37 verset : 96: pour affirmer que les actions de l'homme sont à la fois la création de Dieu et le résultat de l'effort de l'homme: (khalq Allah wa iktisâb al-'abd) : voir le Tafsîr de ce verset dans At-tabarî ou Al-qurtubî ou autre commentateur sunnite. ) 

Les tenants de la théorie Mu'tazilite discutèrent la révélation du Coran. Ils prétendirent que le Coran est une créationde Dieu et non pas Sa parole et portèrent certains califes à répéter leurs affirmations. Un certain nombre de savants pieux, parmi lesquels figure l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal, furent persécutés parce qu’ils ont rejeté cette théorie. 

Les mu`tazilites, prétendent faire triompher une seule vérité à l'aide de la raison. Pour le cadi (juge) mu'tazilite `Abd al-Jabbâr (m. dhû l-qi`da 415/. 4 juillet 1025), par exemple, si Dieu avait créé l'homme pour la désunion, il l'aurait prédestiné à la damnation. 

Al-jahmiyya ou les mu'attilah 

Les mu'attilah, ou jahmiyyah, ont versé dans une position extrême, en niant des Attributs de Dieu - pour eux, Dieu ne voit pas, n'entend pas, ne parle pas - sous prétexte que les Attributs en question nécessitent des organes du corps, chose que l'on ne peut attribuer à Dieu - Exalté Soit-Il. Cette méthodologie est également infondée et l'hypothèse sur laquelle s'appuie les mu'attilah n'est qu'illusion. 



Al-qadariyya 

Les qadarites furent appelés tels par leurs adversaires parce qu'ils professaient que Dieu ne prédétermine pas les actes humains; en effet, ils étaient censés dire qu'il n'y a pas de qadar (de prédestination) des actes. Toutefois, dans certains textes, ce sont les prédestinationnistes qui sont qualifiés de qadarites, i. e. professant le qadar, la prédétermination des actes humains. Quant aux mu`tazilites, adhérant eux aussi au libre arbitre, ils se sont placés dans la continuité des qadarites pour mieux asseoir le principe de l'antiquité de leur doctrine face à leurs adversaires, sans que leurs articles de foi se limitassent à ce seul theologomenon.[4] 
Ceux-ci ont dit que l'individu était libre dans ses choix et avait la capacité d’agir sans que la volonté d'Allah n’ait d’influence sur ses actes. 

Al-jabriyya 

Ceux-ci ont dit que les oeuvres de l'individu lui sont imposées (par Dieu) sans que celui-ci n'ait de volonté, ni de capacité : d’où le fait qu’ils prétendent que quoi qu’ils fassent, ils ne seront pas jugés et ne sont aucunement responsables de leurs actes ! A l’époque des Umayyades cette secte a commis des meurtres contre les musulmans et prétendait n’avoir aucune responsabilité de ses actes, car pour elle, c’est Dieu qui a décidé cela ! 

Al-murji’a 

Littéralement les retardateurs : ceux qui séparent la foi des actes. 
A l'origine mouvement politico-religieux, constitué de partisans de « l'abstention » (irjâ'); c'est-à-dire ceux qui se sont abstenus de proclamer leur solidarité ou leur réprobation à l'égard de ‘Uthmân, ‘Ali, Talha et al-Zubayr. Ensuite la dénomination engloba ceux qui identifiaient la foi à l'adhésion intérieure ou à la profession de foi, à l'exclusion des œuvres. De la sorte, les œuvres ne faisaient pas partie du formel de la foi. Cela dit, il paraît difficile de voir une continuité « doctrinale » entre ceux que les auteurs musulmans appellent « la première murji'a » et ceux qui, par la suite, exclurent les œuvres du formel de la foi.[5] 
La croyance d'Al-murjia est que les actes et la foi ne sont pas liés et que les actes n'ont donc aucun effet sur la foi, ni positivement, ni négativement. 
Al-murjia a induit en erreur les gens en prétendant que les actes ne sont pas importants pour entrer aux Paradis et que les plus mauvais des humains seront pour la plupart au côté des croyants dans le Paradis. Le mouvement sectaire d'Al-murjia a commencé avec l'apparition des Khawârij et des Shiites. 
Le premier à proclamer l'Irjâ’ fût Bathr Bin 'Abdullah Al-hamadâni. Cet homme a été réprimé par les gens de son époque au point qu'ils ne lui ont jamais rendu le Salam. Puis, l'innovation d'Al Irjâ’ s'est déplacée en grande partie à Koufa (en Irak) et a été représenté par des gens tel que Muhammad Ibn Karam. 

Al mushabbiha 

Les anthropomorphistes ont attribué à Dieu des qualités de Ses créatures et ont affirmé que le mot Wajh (Face) lorsqu'il est employé au sujet de Dieu est à prendre au sens littéral/apparent et signifie ainsi une face comme la face humaine, et ils déclinèrent ainsi le reste des versets et hadîths concernant les Attributs. 

Les Nusayriyya 

Ils sont aussi appelés les Alévites. Très actifs en Turquie et en Syrie… 
Ils croient qu’ils sont exonérés des actes de culte (prières, jeûne..), et qu’il est suffisant pour eux d’avoir les valeurs nobles (‘urf) sans accomplir aucun culte islamique… 
Leurs déviations 
Ibn Taymiyya a dit à leur propos: « Ils se présentent devant des Musulmans ignorants comme les partisans et avocats d'Ahl el Bayt (la famille du prophète), tandis qu'en réalité ils ne croient pas en Allah, ou au Messager, ou au Livre, ou aux ordres [d'Allah], ou aux prohibitions, ou à la récompense, ou à la punition, ou au Paradis, ou au Feu, ou dans un des Messagers qui a précédé Muhammad, ou dans une religion parmi les religions précédentes, prétendant que leurs interprétations sont « la connaissance cachée » ['ilm 'ul-bâtin]. Ils n'ont aucune limite dans leur mécréance en ce qui concerne les Noms d'Allah, Ses versets et leur altération de la place approprié du Discours d'Allah et de Son Messager [son utilisation]. Leur but est le reniement des Croyances Islamiques et des Lois de toutes les façons possibles, comme le fait de dire que "accomplir les cinq prières" signifient la connaissance de leurs secrets, et que les deux mains d'Abû Lahab représentent Abû Bakr et 'Umar et que "les grandes nouvelles et l'Imâm manifeste" est 'Ali (que Dieu l’agrée). 
Il y a des incidents bien connus et des livres qu'ils ont écrits en ce qui concerne leur hostilité à l'Islam et ses adeptes. Dès qu'ils en ont l'occasion, ils versent le sang de Musulmans, comme lorsqu'ils ont une fois tué des pèlerins. Ils ont tué beaucoup de savants Musulmans et de shuyûkhs... »[6] 
 
Qadiyâniyya ou Ahmadiyya 

Ils ont actuellement la plus grande mosquée du monde islamique à Londres : avec une télévision privée et une excellente médiatisation. Ils sont interdits de pèlerinage à la Mecque par les autorités saoudiennes. 
Son origine 
La qadiyâniyya est un mouvement apparu en 1900 en tant que complot monté par les colonisateurs britanniques dans le sous-continent indien, à dessein de détourner les musulmans de leur religion en général et de l'obligation du Djihad en particulier, de façon à ce qu'ils ne s'opposent pas à la colonisation au nom de l'Islam. L'organe de presse du mouvement était la revue Madjallat al-adyân (Revue des religions) publiée en Anglais. 
Leurs idées et leurs croyances 
Ghulâm Ahmad (fondateur de la Qadyâniyya) débuta ses activités comme un prédicateur de l'Islam, afin de rassembler du monde autour de lui. Puis il se donna le titre de réformateur inspiré par Allah. Puis il fit un pas en avant et se proclama le Mahdi attendu et le Messie promis. Enfin, il se déclara prophète doté d'une prophétie supérieure à celle de Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui). 
Parmi ces dires: "...J'ai dit à plusieurs reprises que ces paroles que je récite sont complètement et irrévocablement la parole de Dieu... comme celles révélée à Moïse,Jésus,David et Muhammad . Je dis la vérité..." [7] 
"Je déclare que je suis un Messager et un Prophète".[8] 

On peut citer d’autres sectes dangereuses aussi, mais pas encore très connues ou très influentes : comme la bahâiyya (due à un certain Bahâa Ad-dîn, cette secte ressemble dans sa déviation à la Qadiyâniyya) ou encore quelques tendances du shiisme qui nient le degré élevé d’Abû bakr, ‘Umar et ‘Uthman (que Dieu les agréent) ou qui croient à l’infaillibilité[9] de leurs Imâms ou qui insultent la mère des croyants Aïsha (que Dieu l’agrée) ou le compagnon Mu‘âwiya Ibn Abî Sufyân (que Dieu l’agrée) ou pire encore qui croient que ‘Ali (que Dieu l’agrée) est un prophète !… 






Notes de bas de page: 

[1] Rapporté par Al-bukhârî et Muslim. Abu Sa'id al-Khudri (que Dieu l’agrée) a dit : " 'Ali Ibn Abî Tâlib envoya du Yémen (il y était gouverneur) de l'or enveloppé dans du cuir teint au Messager d'Allah (paix et salut sur lui), qui l'a partagé entre quatre personnes: Zayd al-Khâil, Al-Aqra Ibn Habîs, 'Uyainah Ibn Hisn et 'Alqamah Ibn Ulathah. Une personne a fait remarquer qu'elle était plus en droit de recevoir cette richesse que ces personnes (il était gouverneur du Nadjd). Quand cette remarque parvint au Prophète (paix et salut sur lui) il dit : "Ne faites-vous pas confiance à qui Celui qui est au-dessus des cieux a fait confiance ? La révélation vient à moi des cieux matin et soir". Alors un homme avec les yeux enfoncés, les pommettes hautes et élevées, un front saillant, la barbe épaisse et le crâne rasé se redressa et dit "Muhammad! Soit Juste !". Le Prophète (paix et salut sur lui) s'est tourné vers lui et a répondu : "Malheur à toi. Ne suis je pas l'homme le plus Juste" ? (Sous entendu: si lui n'était pas juste, qui le serait?), L'homme s'en alla alors et Khâlid Ibn al-Walîd (que Dieu l’agrée) se précipita et dit : "Ô Messager d'Allah, puis-je lui trancher la tête?" Mais le Prophète (paix et salut sur lui) dit : "Peut-être observe-t-il la prière" Khâlid (que Dieu l’agrée) dit alors : "Peut-être est-ce un homme qui observe les prières et dit avec sa langue ce qui n'est pas dans son coeur". Le Prophète (paix et salut sur lui) répondit : "Je n'ai pas été ordonné de percer le coeur des gens ou de fendre leurs ventres". Alors il jeta un coup d'oeil sur l'homme qui s'en allait et dit : "Il surgira de la progéniture de cet homme un peuple qui récitera le Coran, mais le Coran n'ira pas au delà de leurs gorges; ils traverseront la religion comme une flèche traverse sa cible". 


[2] Voir le chapitre des sectes égarées dans le Sahîh Al-Bukhârî. 

[3] Majmou' Al-fatawa 

[4] Voir à propos des qadarites, van ESS, TG, I, p. 72-135; II, p. 41-121. 

[5] Voir Wilferd MADELUNG, in EI, VII, p. 605-7. Pour les murji'ites de Kûfa, v. van ESS, TG, I, p. 152-221 

[6] Majmou' Al-Fatawa 35/145 Ibn Taymiyya 

[7] Roohani Khazain vol.19 p.96. 

[8] Journal Badr du 5/03/1908, Mirza Ghulam Ahmad. 

[9] Seuls les prophètes (paix et salut sur eux) sont infaillibles, les saints eux sont protégés par la bienveillance divine et ne sont pas infaillibles. 

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