A chacun sa manière d’entrer en résistance contre la décision « trumpienne » de faire de Jérusalem la capitale d’Israël,
aussi scandaleuse que l’est le triste sire qui l’a prise dans le
confort ouaté du Bureau ovale, en piétinant allègrement le droit
international…
Parents comblés de beaux triplés, le jeune trentenaire palestinien
Nidal Al Sikaly et son épouse ont lancé la riposte la semaine dernière
depuis la maternité, convaincus d’avoir trouvé la meilleure des armes
pour contrecarrer les sombres desseins nourris par l’hégémonie
américano-israélienne : choisir des prénoms à la forte puissance
évocatrice pour leurs nourrissons qui, en l’occurrence, sonnent comme
des prénoms de guerre pour leur plus grande fierté.
Jérusalem, Capitale et Palestine,
tels sont les trois noms qui se sont imposés à eux comme une évidence –
les deux premiers ayant été donnés à leurs petits garçons et le
troisième à leur petite fille – et qui, lorsqu’il sont mis bout à bout,
forment une phrase en arabe qui les galvanise, car elle a la résonance
d’un « Sus à l’ennemi ! » exaltant : « Jérusalem est la Capitale de la Palestine ».
« Mon but était de réaffirmer que Jérusalem est une ville
palestinienne, arabe et islamique, qui sera toujours la capitale de
notre pays », a clamé Nidal Al Sikaly, qui a fait de son opposition à la
décision américaine, arbitraire et calamiteuse, le combat de sa vie.
Alors qu’il espère que les dirigeants palestiniens et arabes
monteront au front, comme un seul homme, pour contrarier les objectifs
du duo maléfique Trump/Netanyahou, l’heureux papa estime qu’il n’aurait
pas pu trouver de plus beaux prénoms pour ses bébés.
Et sans attendre, il a d’ores et déjà annoncé que s’il avait le
bonheur d’avoir un quatrième enfant, son choix de nom se porterait tout
naturellement sur le qualificatif empreint d’onirisme, qui est
systématiquement associé à Jérusalem : Eternel.
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