« L’arabe est la
cinquième langue la plus pratiquée dans le monde et il n’existe pas
jusqu’à présent de certificat international, outil indispensable pour
améliorer et développer son enseignement », a déclaré Jack Lang,
président de l’Institut lors d’une présentation publique.
Le Cima,
acronyme de « certificat international de maîtrise en arabe »,
s’adressera à toute personne de plus de 15 ans qui « souhaite disposer
d’un certificat attestant son niveau en langue arabe, que ce soit pour
des raisons académiques, professionnelles ou personnelles ».
Il
servira notamment à « valoriser le niveau linguistique d’un candidat »
qui postule à un emploi ou à valider un parcours de formation.
Les
premières sessions d’examen auront lieu au printemps en Europe et dans
plus d’une dizaine de villes du monde arabe. L’examen évaluera plusieurs
niveaux de maîtrise de l’arabe « moderne standard » (utilisé dans les
médias, sur internet et commun à tous les pays arabes), définis par le
cadre européen commun de référence pour les langues, un document émanant
du Conseil de l’Europe.
Il comprendra plusieurs épreuves de
compréhension et d’expression orales et écrites.
Ce certificat a aussi une visée politique: « L’arabe doit pouvoir être enseigné par les pouvoirs publics et laïques, pour éviter que les islamistes ne prennent la main sur le sujet », a souligné Jack Lang.
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