A en croire l’histoire que le quotidien arabophone Al-Massae
nous relate dans son édition du lundi, les hot-dogs ou “chien-chauds” au
sens propre du terme ont de beaux jours devant eux au Maroc. En effet,
rapporte le quotidien, la Gendarmerie Royale a arrêté dans la région de
Chellalate (non loin de Mohammedia), sept individus impliqués dans la
vente de viande canine.
Les mis en cause, pris sur le fait, faisaient de l’abattage
clandestin en plus de la viande de chien, un lucratif moyen de revenus.
L’un d’entre eux étant même boucher de profession. Il possédait une
boutique à Aïn Sebaâ dans la banlieue casablancaise. Le gang refilait
ses produits à des vendeurs ambulants de fast-food de la capitale
économique et de Mohammedia.
Il a été saisi chez les contrevenants une panoplie parfaite de
chevillard servant à l’abattage illégal. Sur les lieux de leur méfaits,
les gendarmes ont découvert la présence d’une vache malade et des chiens
certainement destinés à finir en viande hachée et autres merguez et
saucisses.
C’est un vétérinaire municipal qui a fait le constat de la
provenance animale de cette viande qui in fine s’est avérée être du
chien.
De son côté, Bouazza Kherrati, vétérinaire et président de la
Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) a déclaré à Le
Site info qu’aucune information officielle ne lui était parvenu quant à
ces arrestations, mais que ces pratiques étaient courantes. Il a pointé
du doigt les conseils communaux qui délivraient des licences à
tirelarigot à des fins d’abattage d’animaux destinés à la consommation.
”La santé des citoyens devait être une priorité et les moyens de
surveillance devraient être fournis de manière proactive avant que les
catastrophes sanitaires de la sorte ne surviennent”.
M.J.K.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire