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Tenir sa langue

Allah dit (traduction rapprochée) :
«L'homme ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire» [Sourate Qaf 50 :18]

Il dit également (traduction rapprochée) :
«Certes ton Seigneur demeure aux aguets» [Sourate Al-Fajr 89:14]

Après avoir mentionné les litanies recommandées, selon ce qu'Allah m'a permis de faire, je voudrais maintenant signaler les paroles dont l'usage est blâmable, voire interdit, afin que ce livre rassemble toutes les règles à respecter en matière d'usage de la parole.


J'indiquerai pour cela les différents objectifs que devrait connaître à ce sujet tout homme religieux, en m'abstenant de citer les preuves scripturaires qui sont suffisamment connues.

Et c'est Allah qui nous accordera la réussite.

Sache que tout homme légalement responsable se doit de tenir sa langue, dès lors que la parole ne présente pas d'intérêt.

Si parler est indifférent, il vaut tout de même mieux s'abstenir de le faire, car une conversation toléré risque d'en entraîner d'autres qui, elles, seraient interdites ou à tout le moins blâmable, comme c'est le cas de la plupart des conversations :
mieux vaut donc se taire, car se préserver de la médisance n'a pas de prix.

Nous rapportons des Sahîhs de Bukhârî et Muslim ces propos du prophète transmis par Abû Hurayra :
«Que celui qui croit en Allah et au Jour du Jugement dise du bien [des gens] ou qu'il garde le silence!»

Ce hadîth, dont l'authenticité ne fait aucun doute, stipule clairement que l'on ne peu parler que pour dire du bien d'autrui, à condition toutefois que cela présente une utilité évidente : si l'on doute de cette utilité, il convient de garder le silence.



L'imâm al-Shâfi'î - qu'Allah lui fasse miséricorde - a dit :
" Si l'on veut parler, il faut réfléchir avant de le faire ; si l'on est convaincu de l'utilité de la parole, alors parlons ! Mais si l'on doute de l'utilité des mots, mieux vaut alors se taire, jusqu'à ce que la nécessité de la parole devienne évidente."

Nous rapportons des mêmes ouvrages ces paroles d'Abû Mûsâ al- Ash'arî :
«Je demandai: Ô Envoyé d'Allah, qui donc est le meilleur musulman ? Il me répondit : Celui dont les musulmans n'ont à redouter ni la langue, ni la main.»

Nous rapportons du Sahîh de Bukhârî ces propos de l'Envoyé d'Allah transmis par Sahl ibn Sa'd :
«Celui qui me garantit ce qu'il a entre les mâchoires [c'est-à-dire sa langue] et ce qu'il a entre les jambes, je l'assure du Paradis.»

Nous rapportons des Sahîhs de Bukhârî et de Muslim ces paroles qu'Abû Hurayra a entendu de l'Envoyé d'Allah :
« En vérité, le serviteur peut, sans y prendre garde, prononcer une parole qui le fera tomber en Enfer et l'y précipiter sur une distance supérieure à celle qui sépare l'Orient de l'Occident».

Dans la version de Bukhârî on trouve : «supérieure à celle qui nous sépare de l'extrémité de l'Orient. »
Nous rapportons du Sahîh de Bukhârî ces propos du Prophète qui nous ont été transmis par Abû Hurayra :
«Certes il arrive au serviteur de prononcer, sans y prendre garde, un mot qui lui vaudra l'Agrément d'Allah et pour lequel Allah l'élèvera de plusieurs degrés. Mais le serviteur peut également laisser échapper par mégarde un mot qui lui vaudra le Courroux divin et lui vaudra d'être précipité en Enfer.»

Nous rapportons du «Muwatta'» de Mâlik et des ouvrages de Tirmidhî et d'ibn Mâja ces paroles de l'Envoyé d'Allah transmises par Bilât ibn al-Hârith al-Muzanî :
«Certes l'homme peut prononcer une parole agréée d'Allah sans en mesurer toutes les conséquences, et pour laquelle Allah lui accordera Son Agrément jusqu'au jour où il Le rencontrera. Et l'homme peut également prononcer un mot sans en mesurer la gravité, et qui lui vaudra le Courroux divin jusqu'au jour où il Le rencontrera.»
(Tirmidhî estime ce hadîth fiable/authentique).

Nous rapportons des ouvrages de Tirmidhî, Nassâ'î et ibn Mâja, ces paroles de Sufyân ibn 'abd-Allâh:
«Je demandai: Donne-moi, ô Envoyé d'Allah, un conseil qui me servira de protection. Il me répondit: Dis: Allah est mon Seigneur puis fais montre de rectitude ! - Et que dois-je craindre le plus, ô Envoyé d'Allah ? demandais-je. Il saisit alors sa langue[entre ses doigts] et me dit: ceci !»
(Tirmidhî estime ce hadîth fiable/ authentique).

Nous rapportons du livre de Tirmidhî ces propos de l'Envoyé de Allah transmis par ibn 'Umar :
«Ne parlez pas à l'excès sans mentionner Allah, car une profusion de paroles sans la mention d'Allah endurcit les coeurs. Or l'homme le plus éloigné d'Allah est celui dont le coeur est endurci.»
Nous rapportons du même auteur ces paroles de l'Envoyé d'Allah transmises par abû Hurayra :
« Celui qu'Allah préserve des méfaits de ce qu'il a entre ses mâchoires et entre ses jambes entrera au Paradis.»
(Tirmidhî estime ce hadîth fiable).

Nous rapportons du même auteur ces paroles de 'Uqba ben 'Amir :
« Je demandai: Ô Envoyé d'Allah, en quoi consiste le salut? - Tiens ta langue, demeure chez toi (litt : que ta deumeure suffise) et pleure sur tes péchés, me répondit-il.»
(Tirmidhî tient ce hadîth pour fiable).

Nous rapportons du même auteur ces propos du Prophète transmis par abû Sa'îd al-Khudrî :
« Lorsque s'éveille le fils d'Adam, tous ses membres mettent en garde sa langue en ces termes: Crains Allah afin de nous préserver! Car nous procédons de toi: si tu te montres droit, nous le serons également; mais si tu te montres fourbe, nous le serons aussi ».

Nous rapportons des ouvrages de Tirmidhî et d'ibn Mâja ces propos du Prophète transmis par umm Habîba :
«Toutes les paroles des fils d'Adam seront retenues contre eux, à l'exception du commandement du bien, de l'interdiction de ce qui est blâmable et de la mention (dhikr) d'Allah.»

Nous rapportons du livre de Tirmidhî ces propos de Mu'âdh :
«Je demandai: Ô Envoyé d'Allah, indique-moi une oeuvre qui me fasse gagner le Paradis et m'éloigne de l'Enfer! Il me répondit: Tu m'interroges là sur une chose considérable; elle est aisée cependant pour celui auquel Allah l'aura facilitée. Tu adoreras Allah sans rien Lui associer; tu accompliras la prière; tu t'acquitteras de l'aumône légale; tu observeras le jeûne de Ramadân, et tu feras le pèlerinage à la maison d'Allah. Puis il ajouta: Ne t'indiquerais-je pas quelles sont les voies du bien? Sache que le jeûne est une protection, que l'aumône efface le péché comme l'eau éteint le feu, et qu'enfin il y a la prière que l'homme accomplit au coeur de la nuit.

Et il récita ces versets :
« Leurs membres s'écartent de leurs couches... jusqu'à ce qu'il arrive à ces mots: ...en récompense de ce qu'ils faisaient. »[Sourate Luqman 32 :16-17]

Ensuite il reprit: Ne t'informerais-je pas de l'essentiel de ce message, de son pilier central, et de son point culminant? - Bien sûr, ô Envoyé d'Allah, répondis-je! Il reprit: L'essentiel en est l'Islam; le pilier central en est la prière, et le point culminant en est le jihâd. Puis il poursuivit: Te ferai je savoir ce qui soutient tout l'ensemble? - Bien sûr, ô Envoyé d'Allah! répondis-je à nouveau. Il saisit alors sa langue [entre ses doigts] et me dit: Tiens donc celle-ci! Je lui demandai: Ô Envoyé d'Allah, nous fera-t-on grief de nos paroles ? - Malheureux, me dit-il, qu'est-ce qui précipite les gens dans le feu la tête la première (ou: le nez le premier), si ce n'est ce que leur langue a récolté ?»
(Tirmidhî tient ce hadîth pour fiable/authentique.)


Nous trouvons également dans l'ouvrage de Tirmidhî ce hadîth du Prophète transmis par abû Hurayra :
«Une des plus belles vertus islamiques consiste pour un homme à ne pas se mêler de ce qui ne le regarde pas.»
(Ce hadîth est tenu pour fiable).

Nous rapportons du livre de Tirmidhî ces propos du Prophète transmis par 'abd-Allâh ibn 'Amr ibn al 'Ass :
«Celui qui garde le silence est sauvé.»

La chaîne de transmetteurs de ce hadîth n'est pas sûre, mais je ne l'ai mentionné que pour le faire savoir, car il s'agit là d'un hadîth fort connu.

Il n'en reste pas moins vrai que les hadîths authentiques présentant un sens analogue sont nombreux.
J'en ai d'ailleurs suffisamment rapporté pour ceux qui bénéficient de l'Assistance divine (tawfiq).
J'en mentionnerai d'autres, lorsque je traiterai, si Allah le veut, de la médisance (ghîba).
Et c'est Allah qui accorde la réussite.

Les traditions rapportées par nos pieux ancêtres à ce sujet sont elles aussi nombreuses, et il n'est peut-être pas nécessaire de les citer, compte tenu de ce que nous avons précédemment mentionné.

Toutefois nous désirons attirer l'attention sur quelques vices qu'il convient tout particulièrement d'éviter :
On nous a rapporté que lors d'une rencontre entre Quss ibn Sâ'ida et Aktham ibn Sayfî, l'un des deux demanda à son compagnon :
«Combien as-tu trouvé de vices et de défauts chez les fils d'Adam? - Ils sont trop nombreux pour être recensés, répondit l'autre, mais j'en ai trouvé tout de même huit mille, que l'usage d'une seule qualité peut effacer. - Laquelle? lui demanda le premier. - Tenir sa langue, lui répondit-il.»

Nous rapportons ces paroles d'al-Fudayl ibn 'Iyâd:
«Celui qui estime que ses paroles sont l'une de ses oeuvres parle rarement de ce qui ne le concerne pas.»
De même l'imâm al-Shâfi'î - qu'Allah lui fasse miséricorde - disait à son disciple al-Rabi' :
«Ô Rabî', ne parle pas de ce qui ne te concerne pas. Car quand tu parles, les mots te possèdent mais tu ne les possèdes pas. »

Nous rapportons ces paroles de 'Abd-Allâh ibn Mas'ûd :
«Rien ne mérite davantage la prison que la langue.»
D'autres ont dit:
«La langue est semblable à une bête féroce: si tu ne l'enchaînes pas, elle t'agresse.»
Citons également ce passage de la célèbre «Epître» (Risâla) du maître abû al-Qâssim al-Qushayrî - qu'Allah lui fasse miséricorde - :
"Le silence est [source de] salut. Il est le principe [de la parole elle-même]. Savoir garder le silence au bon moment est un attribut des hommes accomplis, de même que parler au moment propice est une des plus nobles vertus. J'ai entendu ces mots d'abû ' Alî al-Daqqâq: «Celui qui tait la vérité est un diable muet.»

Si les ascètes préfèrent en général le silence, c'est parce qu'ils connaissent les méfaits de la parole et qu'ils savent aussi le plaisir que l'âme prend à parler, le désir que l'on a de se faire connaître sous un aspect flatteur et de se distinguer de ses pairs par de belles paroles. Le silence est l'attribut de ceux qui sont passés maîtres en matière d'exercices spirituels. Il est une de leurs règles de base pour le combat spirituel et l'amélioration de leur caractère."



Voici quelques vers qui ont été composés à ce ce sujet :

Tiens ta langue, ô homme,
Qu'elle ne te pique pas, car elle est un serpent
Combien y a-t-il, dans les cimetières, de victimes de leur langue?
Dont les plus intrépides redoutaient la rencontre.
Sache qu'il s'agit là de deux vices très graves et cependant fort répandus parmi les hommes, au point que peu d'individus en sont exempts.

Je commencerai donc par ceux-là afin de mettre les gens en garde contre leurs méfaits.
La médisance consiste à évoquer de réels défauts chez un homme, toutes choses dont il déteste que l'on parle ; que ces défauts soient des défauts corporels, ou qu'ils aient un rapport avec sa religion ; qu'il s'agisse d'un manque de revenus matériels ou de vices de l'âme ou encore d'une tare physique ; ou bien que ces défauts aient trait à son caractère, ses biens, son père ou ses enfants, son épouse, son serviteur ou son esclave, ou même son turban, ou tout autre vêtement, sa façon de marcher ou de se déplacer, son caractère etc.

Peu importe que ces remarques soient adressées verbalement ou par écrit, d'une manière allusive ou par un clin d'oeil, d'un signe de la main ou de la tête etc.

Ainsi on peut médire en évoquant les défauts corporels d'une personne, par exemple : sa cécité ou encore son infirmité, ses yeux chassieux, sa calvitie, sa taille petite ou grande, son teint mat ou foncé.
On peut médire de quelqu'un en évoquant sa religion lorsqu'on le traite de débauché, de voleur, de traître ou d'oppresseur; lorsqu'on affirme qu'il est négligent dans sa prière ou laxiste en matière de purification, ou qu'il est dépourvu de piété filiale, ou qu'il ne donne pas l'aumône à ceux qui y ont droit, ou encore qu'il s'adonne à la médisance.

 S'agissant du quotidien, on peut médire de quelqu'un en disant de lui par exemple qu'il est impoli, méprisant à l'égard des gens, qu'il ne leur reconnaît aucun droit, ou encore qu'il parle trop, qu'il est gros mangeur ou gros dormeur, ou encore qu'il dort aux moments ou dans des lieux déconseillés.
On peut médire du père de quelqu'un en le traitant de débauché, d'Indien, de Nabatéen ou de nègre, de cordonnier, de marchand de tissus ou de bestiaux, de menuisier, de forgeron ou de tisserand.

On peut aussi médire également du caractère de quelqu'un en disant par exemple qu'il a mauvais caractère, qu'il est orgueilleux, hypocrite, qu'il fait les choses à la va-vite, qu'il est autoritaire, impuissant ou faible, irréfléchi, renfrogné ou libertin etc.

 On peut aussi médire du vêtement de quelqu'un lorsqu'on dit : Il porte les manches trop larges, il laisse trainer ses vêtements, ses vêtements sont sales etc.

En bref la médisance consiste à parler de quelqu'un en faisant état d'un des attributs qu'il déteste.
L'imâm abû Hâmid al-Ghazâlî donne de la médisance cette définition qui fait, selon lui, le consensus des musulmans :
"parler d'autrui en des termes qui lui déplaisent".

Nous évoquerons plus loin le hadîth authentique qui fonde cette définition.
La calomnie quant à elle, consiste à rapporter les propos d'une personne à une autre avec l'intention de semer le trouble entre elles.

Telles sont donc les définitions respectives de la médisance et de la calomnie.
Toutes deux sont bien entendu condamnées et interdites par l'unanimité des musulmans.

Les preuves [scripturaires] de cet interdit sont multiples, tant dans le Livre Saint que dans la Sunnah et dans les ouvrages rapportant le consensus (ijmâ') de la communauté musulmane.

Allah dit (traduction rapprochée) :
« Ne dites pas du mal les uns les autres! » [Sourate Al-Hujurat 49:12]

Et encore (traduction rapprochée) :
« Malheur à tout calomniateur diffamateur » [Sourate Al-Humazah 104:1]

Et encore (traduction rapprochée) :
« Au diffamateur qui répand la calomnie » [Sourate Al-Qalam 68:11]

Nous rapportons des Sahîhs de Bukhârî et Muslim ces propos du Prophète transmis par Hudhayfa:
«Jamais un calomniateur n'entrera au Paradis.»

Nous rapportons des mêmes Sahîhs ce récit d'ibn' Abbâs :
«En passant près de deux tombes, l'Envoyé d'Allah fit cette réflexion: «Ces deux-là subissent un châtiment et ils n'avaient cependant pas commis de grands péchés (c'est-à-dire: selon eux, il ne s'agissait pas de quelque chose de grave, ou encore: il leur eut été facile de s'en abstenir).»Dans la version de Bukhârî, on trouve cette précision: «Que non! Ce sont bien de grands péchés: l'un d'eux colportait des calomnies; quant à l'autre, il ne se cachait pas pour uriner.»

Nous rapportons du Sahîh de Muslim ainsi que des "Sunans" d'abû Dâwûd, de Tirmidhî et de Nassâ'î ces propos de l'Envoyé d'Allah transmis par abû Hurayra :
«Savez-vous en quoi consiste la médisance? - D'Allah et Son Envoyé le savent mieux que quiconque, répondit l'assistance. - Elle consiste, dit le Prophète, à mentionner ton frère en des termes qui lui déplaisent. Quelqu'un lui demanda: Et si mon frère est bien tel que je l'ai décrit, qu'en dis-tu? - Si ton frère est tel que tu l'as décrit, tu as médit de lui, lui répondit le Prophète, et s'il est différent de ce que tu en as dit, tu l'as calomnié.»
(Tirmidhi tient ce hadîth pour fiable/authentique).



Nous trouvons dans les Sahîhs de Bukhâri et Muslim cet extrait du discours que prononça l'Envoyé d'Allah le Jour du Sacrifice à Minâ au cours du Pèlerinage d'Adieu, et qui nous a été transmis par Abû Bakr :
«Votre sang, vos biens et votre honneur sont sacrés entre vous comme le sont ce jour, ce pays qui est le vôtre et ce mois. [Ô Allah], ai-je bien transmis [le message] ?»

Nous rapportons des "Sunans" d'abû Dâwûd et de Tirmidhi ces paroles de 'Aisha :
«[Comme il m'avait demandé mon avis], je répondis au Prophète: Il te suffit de savoir que Safiyya est petite. Il me dit alors: Tu as proféré une parole qui, mélangée à la mer, aurait suffi à l'empuantir! Puis je lui parlai alors d'un autre individu mais il m'arrêta net: Je n'aime pas parler de quelqu'un alors que j'ai tant de choses en cours.»
(Tirmidhî estime que c'est un hadîth fiable/authentique).

Ce hadîth est l'un des principaux hadîths mettant en garde contre la médisance et je n'en connais pas d'autre qui la fustige avec autant de force.

Et Allah dit de Son Envoyé (traduction rapprochée) :
« Il ne prononce rien sous l'effet de la passion; ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée » [Sourate An-Najm 53:3-4]

Nous demandons à Allah de nous préserver, dans Sa Bienveillance et Sa Sollicitude, de tout ce qui est blâmable.
Nous rapportons des "Sunans" d'abû Dâwûd ces propos de l'Envoyé de D'Allah transmis par Anas:
«Lorsque je fus élevé aux cieux, je passais devant des gens dotés d'ongles de cuivre avec lesquels ils se griffaient le visage et la poitrine. Je demandai: Qui sont-ils, ô Gabriel? Il me répondit: Ce sont ceux qui médisaient (litt : mangeaient la chair) des gens et portaient atteinte à leur honneur.»
Nous rapportons des mêmes ouvrages, ces propos du Prophète transmis par Sa'id ibn Zayd:
«Une des pires formes d'usure consiste à s'appesantir longuement sur l'honneur d'un musulman, sans la moindre raison.»


Nous rapportons du livre de Tirmidhi ces propos de l'Envoyé de D'Allah transmis par abû Hurayra :
«Le musulman est un frère pour le musulman; il ne doit ni le trahir, ni lui mentir, ni l'abandonner. Tout musulman est sacré pour un musulman: son honneur, ses biens et son sang sont sacrés. C'est là que réside la crainte [Ô Allah]. C'est un méfait suffisant pour un musulman, que de mépriser un musulman, son frère.»

(Tirmidhî tient ce hadîth pour fiable)
Qu'y a-t-il de plus utile que ce hadîth ?
Et c'est Allah qui nous accorde la réussite.
Extrait du "Livre des Invocations" de l'Imam An-Nawawy
copié de darwa.com
Imam an-Nawawî - الإمام محيى الدين ابى زكريا بن يحيى بن شرف النووى




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