Son nom et sa généalogie
Qoraychite de 'Ady.
C'est la fille de 'Omar Ibn Al-Khattab (que Dieu l'agrée).
Elle et son frère 'Abdoullah étaient de la même mère, Zayneb bint Mazh'oun.
La mort de son premier mari (22 ans)
Elle fut veuve à l'âge de vingt-deux ans de Khumaï Ibn Hudhafa qui mourut à la bataille d'Ouhoud.
Son mariage avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)
Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Djibrîl m'a dit : "Reprends Hafsa, car elle est jeûneuse, prieuse (une grande)""". (Al-Hâkim et cité par Al-Albani dans "sahîh al-jâmi'" n°4227)
Selon 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), quand sa fille Hafsa devint veuve, 'Omar (que Dieu l'agrée) dit : "J'ai rencontré 'Othmân Ibn 'Affân (que Dieu l'agrée) et je lui ai proposé la main de Hafsa. Je lui dis : "Si tu veux, je te donne en mariage Hafsa, la fille de 'Omar".
Il dit : "Je vais y réfléchir".
Je restai à attendre sa réponse trois nuits, puis il me rencontra et me dit : "J'ai jugé bon de ne pas me marier ce jour-ci".
Je rencontrai ensuite Abou Bakr As-siddiq (que Dieu l'agrée) et lui dis : "Si tu veux, je te donne en mariage Hafsa , la fille de 'Omar".
Abou Bakr (que Dieu l'agrée) garda le silence et ne me donna aucune réponse. Aussi je lui en voulus plus qu'à 'Othmân. J'attendis ainsi plusieurs nuits et voilà que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me demanda sa main et je la lui accordai.
Abou Bakr me rencontra alors et me dit : "Tu as sans doute éprouvé quelque ressentiment à mon égard de ne t'avoir rien répondu quand tu m'avais proposé la main de Hafsa
".
Je dis : "Oui".
Il dit : "La seule chose qui m'a empêché de répondre à ta proposition était que j'avais su que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait cité Hafsa et je n'étais pas homme à dévoiler le secret du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Si le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me l'avait laissée, je l'aurais acceptée". (Al-Boukhâri)
Son intercession lors du conflit entre 'Ali (que Dieu l'agrée) et Mou'âwiya (que Dieu l'agrée)
Selon 'Ikrama Ibn Khâlid, Ibn 'Omar dit : "J'entrai chez hafsa, alors que les mèches de ses cheveux [naswâtuha] pendillaient, et lui dis : "Tu as vu ce qui s'est passé dans cette affaire ? - Elle répondit : "Va les trouver ! ils t'attendentJe crains que ton absence ne soit la cause d'une scission ". Et elle insista si bien qu'il finit pas les rejoindre. (Al-Boukhâri)
Ibn Hajar dit : "Les mots "ce qui s'est passé dans cette affaire" font référence au conflit entre 'Alî et Mou'âwiyya à Siffîn, lorsque les Musulmans avaient unanimement décidé de soumettre leur différent à un arbitrage...et s'étaient engagés à se réunir pour étudier le problème. Ibn 'Omar [radhiallâhu 'anhu] demanda conseil à sa soeur quant à l'opportunité de se joindre à eux, et elle lui conseilla de le faire, craignant que son absence ne cause un désaccord qui mènerait à la poursuite de la guerre civile... Dans une variante rapportée par 'Abd ar-Razzâq avec un "isnâd hassan" [chaîne de transmission bonne], Ibn 'Omar dit : "Le jour où Mou'âwiyya tint assemblée à Dawmat al-Jandal, Hafsa dit : "Il n'est pas convenable que tu te tiennes à l'écart d'une concilliation par laquelle Dieu ramène la concorde dans la Oumma de Muhammad, toi qui es le beau-frère de l'Envoyé de Dieu et le fils de 'Omar Ibn Khattâb"". (Fath al-Bârî, vol.7 p.503)
Son rôle dans la compilation du Coran
On sait que Hafsa eut à remplir une mission importante et de grande confiance. À la mort de son père 'Umar, il n'existait qu'une copie officielle écrite du texte du Coran.
Or, le nombre de musulmans était devenu très important et il circulait un non moins grand nombre de copies, dans une écriture peu développée, ce qui était nuisible à la bonne préservation et à la pureté du texte. Abu Bakr, puis 'Umar, avaient pris conscience de la nécessité d'un texte contrôlé par les vrais connaisseurs du Coran, mais ce travail n'avait pas pu être achevé pour être diffusé avant leur disparition à tous deux.
C'est à Hafsa que fut confiée l'unique copie officielle qui la conserva jusqu'à ce que le travail put être exécuté. On se souvient que Hafsa était savante ; on nous rapporte que, à la fin de sa vie, elle connaissait le Coran par cœur.
Ce fut donc le troisième calife, 'Uthmân , qui fit revoir le texte par Zayd ibn Thâbit et quelques autres, et se chargea de faire ramasser toutes les autres copies existantes. Il les fit brûler et diffusa enfin le texte définitif, correctement orthographié pour une bonne prononciation. Il envoya, en outre, 6 copies dans les différents centres islamiques et garda une copie pour lui.
Sa mort
Elle mourut l'année de la Réunion, en 41 H. (d'autres disent en 45H)
Qoraychite de 'Ady.
C'est la fille de 'Omar Ibn Al-Khattab (que Dieu l'agrée).
Elle et son frère 'Abdoullah étaient de la même mère, Zayneb bint Mazh'oun.
La mort de son premier mari (22 ans)
Elle fut veuve à l'âge de vingt-deux ans de Khumaï Ibn Hudhafa qui mourut à la bataille d'Ouhoud.
Son mariage avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)
Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Djibrîl m'a dit : "Reprends Hafsa, car elle est jeûneuse, prieuse (une grande)""". (Al-Hâkim et cité par Al-Albani dans "sahîh al-jâmi'" n°4227)
Selon 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), quand sa fille Hafsa devint veuve, 'Omar (que Dieu l'agrée) dit : "J'ai rencontré 'Othmân Ibn 'Affân (que Dieu l'agrée) et je lui ai proposé la main de Hafsa. Je lui dis : "Si tu veux, je te donne en mariage Hafsa, la fille de 'Omar".
Il dit : "Je vais y réfléchir".
Je restai à attendre sa réponse trois nuits, puis il me rencontra et me dit : "J'ai jugé bon de ne pas me marier ce jour-ci".
Je rencontrai ensuite Abou Bakr As-siddiq (que Dieu l'agrée) et lui dis : "Si tu veux, je te donne en mariage Hafsa , la fille de 'Omar".
Abou Bakr (que Dieu l'agrée) garda le silence et ne me donna aucune réponse. Aussi je lui en voulus plus qu'à 'Othmân. J'attendis ainsi plusieurs nuits et voilà que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me demanda sa main et je la lui accordai.
Abou Bakr me rencontra alors et me dit : "Tu as sans doute éprouvé quelque ressentiment à mon égard de ne t'avoir rien répondu quand tu m'avais proposé la main de Hafsa
".
Je dis : "Oui".
Il dit : "La seule chose qui m'a empêché de répondre à ta proposition était que j'avais su que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait cité Hafsa et je n'étais pas homme à dévoiler le secret du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Si le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me l'avait laissée, je l'aurais acceptée". (Al-Boukhâri)
Son intercession lors du conflit entre 'Ali (que Dieu l'agrée) et Mou'âwiya (que Dieu l'agrée)
Selon 'Ikrama Ibn Khâlid, Ibn 'Omar dit : "J'entrai chez hafsa, alors que les mèches de ses cheveux [naswâtuha] pendillaient, et lui dis : "Tu as vu ce qui s'est passé dans cette affaire ? - Elle répondit : "Va les trouver ! ils t'attendentJe crains que ton absence ne soit la cause d'une scission ". Et elle insista si bien qu'il finit pas les rejoindre. (Al-Boukhâri)
Ibn Hajar dit : "Les mots "ce qui s'est passé dans cette affaire" font référence au conflit entre 'Alî et Mou'âwiyya à Siffîn, lorsque les Musulmans avaient unanimement décidé de soumettre leur différent à un arbitrage...et s'étaient engagés à se réunir pour étudier le problème. Ibn 'Omar [radhiallâhu 'anhu] demanda conseil à sa soeur quant à l'opportunité de se joindre à eux, et elle lui conseilla de le faire, craignant que son absence ne cause un désaccord qui mènerait à la poursuite de la guerre civile... Dans une variante rapportée par 'Abd ar-Razzâq avec un "isnâd hassan" [chaîne de transmission bonne], Ibn 'Omar dit : "Le jour où Mou'âwiyya tint assemblée à Dawmat al-Jandal, Hafsa dit : "Il n'est pas convenable que tu te tiennes à l'écart d'une concilliation par laquelle Dieu ramène la concorde dans la Oumma de Muhammad, toi qui es le beau-frère de l'Envoyé de Dieu et le fils de 'Omar Ibn Khattâb"". (Fath al-Bârî, vol.7 p.503)
Son rôle dans la compilation du Coran
On sait que Hafsa eut à remplir une mission importante et de grande confiance. À la mort de son père 'Umar, il n'existait qu'une copie officielle écrite du texte du Coran.
Or, le nombre de musulmans était devenu très important et il circulait un non moins grand nombre de copies, dans une écriture peu développée, ce qui était nuisible à la bonne préservation et à la pureté du texte. Abu Bakr, puis 'Umar, avaient pris conscience de la nécessité d'un texte contrôlé par les vrais connaisseurs du Coran, mais ce travail n'avait pas pu être achevé pour être diffusé avant leur disparition à tous deux.
C'est à Hafsa que fut confiée l'unique copie officielle qui la conserva jusqu'à ce que le travail put être exécuté. On se souvient que Hafsa était savante ; on nous rapporte que, à la fin de sa vie, elle connaissait le Coran par cœur.
Ce fut donc le troisième calife, 'Uthmân , qui fit revoir le texte par Zayd ibn Thâbit et quelques autres, et se chargea de faire ramasser toutes les autres copies existantes. Il les fit brûler et diffusa enfin le texte définitif, correctement orthographié pour une bonne prononciation. Il envoya, en outre, 6 copies dans les différents centres islamiques et garda une copie pour lui.
Sa mort
Elle mourut l'année de la Réunion, en 41 H. (d'autres disent en 45H)
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source : islamopédie
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