As salam 3alaykoum wa rahmatuLlahi wa barakatuh
Ce message est un message d’espoir pour les sœurs victimes d’un mari violent.
Mes chères sœurs, je ne rentrerai pas dans les détails, mais vous livrerez les grandes lignes d’une partie de mon histoire.
J’ai épousé X très rapidement, après salat istikhara, après avoir « enquêté » sur lui et n’avoir eu que des retours positifs, « c’est un frère serieux », « il est engagé dans la umma », ces sœurs le décrivaient comme un homme droit dans son dine.
Nous vivions à l’étranger, loin de ma famille. Le soir de mon arrivée chez lui, après le mariage, j’ai découvert une maison salle.
J’ai mis ça sur le compte
de son célibat, sa première femme ayant quitté le domicile conjugal
quelques mois plus tot, d’après lui pour retourner auprès de ces parents
dans son pays d’origine… J’étais donc sa deuxième épouse.
Le premier réveil, au moment du fajr, je souhaite le réveiller pour la salat et je me fais incendier verbalement. Je prie donc seule.
Quelques
heures plus tard à son reveil, je constate que monsieur a uriner dans un
bocal à coté de son lit, afin de ne pas devoir se lever pour aller aux
toilettes. Mon premier travaille d’ « épouse » consistera à vider ce
bocal, le nettoyer et le remettre en place pour la nuit suivante, avant
de lui ammener son petit déjeuné au lit.
Je suis une jeune mariée, et
mes premiers jours d’épouse consiste à récurer ma nouvelle demeure. Le
carrelage de la cuisine était tellement salle que j’ai dans un premier
temps cru qu’il était très usé avant de jeter de la javel dessus… Pour
vous donner une idée. Lui qu’on m’avait décrit comme un homme pieux et
sympathique, passait ses journées dehors à trainer, sur des réseaux
sociaux a draguer, se faisant passé un jour pour un pauvre célibataire,
un autre pour un homme divorcé, un autre jour encore pour un pauvre
veuf… Ou à la maison, avec « ces frères » des heures durant, à fumer,
m’obligeant à manger dans le lit conjugal faut de place ailleurs. Il n’a
pas fallu moins d’une semaine pour que les coups commencent.
Un jour
qu’il rentre, je cuisine le repas du soir, fait de riz et de poulet.
Hors monsieur souhaitait des pommes de terre, sans m’avoir informé de
son souhait et sans meme qu’il y ai des pommes de terre à la maison…
Cela l’a mis dans une rage folle, il m’a battu à coups de ceinture en
cuir au niveau des jambes. J’ai boité durant 3 jours. J’étais sous le
choc.
Rapidement, les coups ont pris de l’ampleur, au point ou un jour,
la boucle de la dite ceinture en cuir à céder sous les coups. Mais le
pire, c’était les viols. Des sodomies forçées. Pardonnez les mots crus.
Je me sens comme une esclave, comme un animal, moins encore qu’un
animal…
Je ne suis plus rien. Plus rien qu’un corps plein de bleus,
d’ématomes, de cicatrices, je suis une courbature toute entière. J’ai
mal au corps, mais c’est mon âme qui me fait le plus souffrir.
Un jour, alors que dans un de ses élans de colère habituels, il m’étranglait, j’ai cru qu’il allait me tuer. J’ai littéralement cru que j’allais mourir. C’est à ce moment-là que mon caractère de femme forte s’est réveillé. Je ne me laisserai plus faire. Il n’a pas fallu longtemps, quelques jours après cette scène, il m’attrape à nouveau à la gorge en me plaquant contre le mur. Je l’ai attrapé par la barbe (et oui, il portait la barbe, il avait une barbe, et c’est bien tout ce qu’il avait.) d’une main et par les parties d’une autre et j’ai tiré. Ca l’a calmé de suite, il a été choqué du fait que je me révolte, et ce jour, je lui ai clairement dit que plus jamais il ne me frapperai. Il m’a alors dit, je te matte comme j’ai matté la première.
Du tac au tac,
je lui ai rétorqué, « et bien, je partirai, comme elle, sauf que moi je
n’attendrai pas des années ».
En quelques semaines, mois à peine, il
avait réussi à me faire croire qu’aucun homme ne voudrai de moi, je
n’avais plus aucune estime de moi-même, ou enfin si, un peu, puisque
j’ai fini par réagir. Les coups, les insultes, les viols, les adultères,
les vols de mon argent, c’était fini.
Je me suis plainte aux autorités
du pays où nous vivions, cela n’a pas été simple, à 8 reprises, j’ai
raconté mon histoire dans cette société misogyne où nous vivions.
Ce
n’est que quand j’ai évoqué ces manquements dans son boulot que j’ai
fini par être entendu.
Dès lors il a pris peur, et m’a laissée partir,
ou plutôt, il m’a laissé m’enfuir…
Je vous résume ce petit bout de mon histoire personnelle, car aujourd’hui je suis remariée à un homme merveilleux, qu’Allah me le préserve.
Un homme pieux, doux, attentionné,
qui se comporte avec moi comme rassuluLlah sala Allahu 3alayhi wa salam
lui a commandé. Il est mon meilleur ami, mon frère, mon confident, mon
époux. Il m’a aidé à me reconstruire et à retrouver confiance en moi wa
al hamduliLlah.
Aussi, chères sœurs si vous vivez ce genre de situation, ce message est pour vous, un message d’espoir et de courage. Ne vous laissez pas faire, fuyez dès le premier coup, fuses une gifle…
Aucune femme ne mérite d’être traitée comme un animal ou moins bien
qu’un animal encore.
Surtout pas par un homme qui se prétend musulman.
Fi amaniLlah
Source : Page Facebook Anonymes Entre Soeurs Fillah Officiel
Ma shà Allah oukhty quel courage !!!
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