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Savoir que le prêche n’est que pour Allâh

Parmi les caractéristiques des anciens pieux, il y a le prêche qui ne doit être destiné que pour Allâh. C’est-à-dire d’être sincère dans le prêche à Allâh. Le prêche ne doit pas être au bénéfice de quiconque, ou pour un SHeikh, ou pour soi-même, ou pour une tribue, ou un pays, ou un dogme de pensée, ou un groupe en particulier. Parce que cela doit être pour rapprocher la créature à Allâh – Djallah wa ‘Ala, et qu’elle aime Allâh – Subhânahu wa Ta’âla – et qu’elle l’adore Lui Seul sans associé, et sur la base de la Sounnah de Son Envoyé (sallallahu ‘alayhi wa salam).
Cela comme Allâh – Ta’âla – le dit : « Dis : Voici ma voie, j’appelle les gens [à la religion] d’Allâh » [1]
Il y a la parole du SHeikh Muhammad Ibn ‘Abdel-Wahhâb (rahimahullâh) dans le commentaire de ce verset qui dit : « L’importance du fait de vouer une intention sincère pour Allâh, car même si beaucoup de gens appellent à suivre la vérité, nombre d’entre eux appellent en réalité à suivre leur propre personne, ou leur SHeikh, ou leur voie, ou leur groupe ou leur rang. » Tels sont ses propos, et c’est une réalité.


Lorsque nous regardons la situation aujourd’hui, et que nous recherchons ce qui est le plus juste à ce sujet, nous trouverons que ceux qui appellent sincèrement à Allâh sont peu nombreux.
C’est pourquoi il est obligatoire pour le prêcheur d’examiner sa personne de temps à autre, car certes Satan peut venir à elle, des intérêts mondains aussi, des choses peuvent s’exposer à elle de temps à autre. Cependant, le croyant revient toujours à la vérité, il ne cesse de revenir à Allâh – Subhânahu wa Ta’âla. Il demande constamment ce qui est le plus juste à Allâh – Subhânahu wa Ta’âla, formule des demandes de pardon à Allâh – Djalla wa ‘Ala – dans le cadre de ses fautes, ou dans le manque de sincérité ou la faiblesse de sa sincérité lors de ses prêches à Allâh.
Et de cette manière, il lui est demandé : Quel est le bénéfice de tes prêches à l’égard des gens ? Si tu es sincère à Allâh – Subhânahu wa Ta’âla – dans cet acte, cette sincérité est acceptée.

Effectivement, il y a beaucoup de discours et de prêches qui sont doux à l’oreille, mais qui dans le fond des cœurs, sont dénués de relation réelle avec Allâh et de glorification à son égard. Ils n’ont pas de glorification dans leur cœur à l’égard de l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam), ni de relation réelle avec la science ou leurs savants, ni de retour à l’égard de la vérité, ni de présence réelle dans leur cœur pour le repentir ou la demande de pardon, ou de suivi de la vérité.
Ils n’ont que l’embellissement des paroles qui se veulent bonnes à la raison, et douces à l’écoute, mais dépouillées de véracité. Ceci dit, si le discours proclamé par la langue ne dépassait pas les oreilles, c’est alors ce qui sort des cœurs, car certes les cœurs produisent et raisonnent.

Le premier de ces sujets, et parmi les plus importants, est que tu dois être un prêcheur dévoué et sincère.
Etre averti sur les effets de son prêche, et être averti sur le fait de parler avec importance, échanger avec des paroles précieuses, et assumer les défaites possibles à ce sujet, en adoptant un comportant adéquat ou nécessaire afin de revenir à des paroles authentiques.
Le fait de prêcher est différent de l’apprentissage du Qor’ân, et de l’enseignement du Qor’ân.
Car le prêche a des conditions différentes. Par conséquent, les savants ont permis au prêcheur de prendre son gagne-pain, mais pas les salaires.
Il prend une indemnisation de la trésorerie des musulmans [Bayt al-Mâl], attribuée par une autorité. Une compensation qui ne soit pas conditionnelle à son exécution de cette obligation communautaire, et dispensée si cela est fait par d’autres. Allâh – Subhânahu wa Ta’âl - dit : « Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. » [2]


[Allâh] a ordonné qu’il y ait parmi nous un groupe approprié qui appelle au bien. De ce fait, si le prêcheur prend un moyen de subsistance lui permettant de mener à bien cette obligation communautaire, sans prendre de salaires conditionnés à des heures, des jours ou toute autre chose dans ce sens, ou ni une chose qu’il exige spécifiquement, il n’y a alors aucun mal à cela. [3]

Notes

[1] Coran, 12/108

[2] Coran, 3/104

[3] Ta-assil al-Manâhij ad-Da’awiyyah fî dhaw il-Kitâb was-Sounnah wa faham as-Salaf us-Sâlih du SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh, p.7-8

 
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