Shaykh Muhammad Ibn Sâlih Al-‘Uthaymin
La louange est à Allah, Seigneur de l’univers, et que les éloges et le salut d’Allah soient sur le plus noble des prophètes et messagers, notre prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons.
Mes chers frères, que le salut, la miséricorde et la bénédiction d’Allah soient sur vous, nous sommes aujourd’hui avec le noble Shaykh Muhammad ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn, enseignant à la Faculté de Droit et des fondements religieux à l’université d’Al-Qasîm et imam de la grande mosquée de ‘Unayzah à qui nous souhaitons la bienvenue.
Noble Shaykh, quelles sont les causes des doutes insufflés par le Diable dans la prière et dehors de celle-ci ?
Louange à Allah, Seigneur de l’univers, je fais l’éloge et je salue notre Prophète Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam),
le sceau des prophètes, l’imam des pieux, ainsi que sur sa famille, ses
compagnons et ceux qui les suivent de la meilleure façon jusqu’au Jour
de la Rétribution. Ceci dit : Ces doutes qui s’installent dans la
poitrine sont une maladie grave qui attaque tout croyant, sauf ceux
qu’Allah a voulu préserver. C’est pour cela qu’Allah a révélé une sourate à ce sujet : An-Nâs.
Ces
doutes apparaissent pendant les adorations mais aussi en dehors. Ils
apparaissent en premier lieu dans la croyance et l’unicité d’Allah. Le
Diable insuffle, dans le cœur du serviteur, des doutes à ce sujet, au
point que ce serviteur préfèrerait tomber du ciel et être démembré, être
brûlé jusqu’à l’état de charbon plutôt que de dire ce qui est en lui.
En général, cela n’arrive qu’aux vrais croyants, car le Diable veut altérer leur foi et certitude, et cela est même arrivé aux compagnons comme il est rapporté dans de nombreux hadiths authentiques. L’imam Muslim rapporte dans son Sahîh, d’après Abû Hurayrah, que des hommes sont venus interroger le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) et lui ont dit : « Ô messager d’Allah, parfois nous éprouvons des choses dont nous n’osons pas parler. » Il dit : « Alors même que vous l’éprouvez », ils dirent : « Oui », il répondit : « C’est cela la foi claire », c'est-à-dire la foi sincère. Autrement dit, il n’y a personne qui n’est une foi claire, sincère et n’éprouve aucun doute, sans qu’il ne soit atteint par ces insufflations du Diable qui veut le faire sortir de la foi.
Al-Bukhârî et Muslim rapportent d’après Abû Hurayrah que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Le Diable vient à l’un d’entre vous et lui dit : qui a créé ceci ? Qui a créé cela ? Jusqu’à ce qu’il dise : qui a créé Allah ? Si le serviteur en arrive à ce point qu’il cherche protection auprès d’Allah et cesse d’y penser. ».
Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a donc indiqué deux remèdes :
En général, cela n’arrive qu’aux vrais croyants, car le Diable veut altérer leur foi et certitude, et cela est même arrivé aux compagnons comme il est rapporté dans de nombreux hadiths authentiques. L’imam Muslim rapporte dans son Sahîh, d’après Abû Hurayrah, que des hommes sont venus interroger le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) et lui ont dit : « Ô messager d’Allah, parfois nous éprouvons des choses dont nous n’osons pas parler. » Il dit : « Alors même que vous l’éprouvez », ils dirent : « Oui », il répondit : « C’est cela la foi claire », c'est-à-dire la foi sincère. Autrement dit, il n’y a personne qui n’est une foi claire, sincère et n’éprouve aucun doute, sans qu’il ne soit atteint par ces insufflations du Diable qui veut le faire sortir de la foi.
Al-Bukhârî et Muslim rapportent d’après Abû Hurayrah que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Le Diable vient à l’un d’entre vous et lui dit : qui a créé ceci ? Qui a créé cela ? Jusqu’à ce qu’il dise : qui a créé Allah ? Si le serviteur en arrive à ce point qu’il cherche protection auprès d’Allah et cesse d’y penser. ».
Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a donc indiqué deux remèdes :
Premier remède : chercher protection auprès d’Allah qui consiste à s’accrocher à Allah et à placer sa confiance en Lui afin d’être préservé de ce mal.
Deuxième remède :
Cesser d’y penser, se détourner de cette réflexion et de ces
insufflations diaboliques. Qu’il s’en détourne et poursuive ce qu’il
faisait. Si tu interroges cet homme sur ces doutes et que tu lui dis :
crois-tu cela ? Il dira : Ne plaise à Allah que je crois en cela !
Regarde, je prie, je jeûne, je donne l’aumône, j’accomplis le pèlerinage
pour la seule Face d’Allah. Nous disons à cet homme : poursuis ton
chemin et laisse ces doutes, n’y prête pas attention, cela te sera
difficile au départ, mais patiente et cela disparaîtra avec l’aide
d’Allah.
Cherche protection auprès d’Allah, cesse d’y penser et détourne-toi de ces doutes comme te l’a ordonné le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam).
C’est pourquoi nous disons à celui qui est éprouvé par cette maladie grave : détourne-toi de ces pensées après avoir cherché protection auprès d’Allah contre ce mal, et avec l’aide d’Allah cela disparaîtra. Car celui qui a donné ce remède est Muhammad, le messager d’Allah, l’homme le plus savant sur les maladies du cœur et leurs remèdes.
C’est pourquoi nous disons à celui qui est éprouvé par cette maladie grave : détourne-toi de ces pensées après avoir cherché protection auprès d’Allah contre ce mal, et avec l’aide d’Allah cela disparaîtra. Car celui qui a donné ce remède est Muhammad, le messager d’Allah, l’homme le plus savant sur les maladies du cœur et leurs remèdes.
Le
Diable se présente également à l’homme dans sa purification et lui
insuffle ses doutes en premier lieu dans l’intention. Cet homme fait ses
ablutions et le Diable lui dit : « Tu n’as pas eu l’intention
(d’accomplir tes ablutions). » L’homme doué de raison sait que cela est
une sottise et un égarement : pourquoi cet homme est-il venu à cet
endroit, a-t-il ouvert le robinet et lavé les membres compris dans les
ablutions, si ce n’est par une intention apparue dans son cœur et une
volonté ferme.
L’homme doué de raison rejette cela rien qu’en se l’imaginant, et ces doutes et insufflations diaboliques sont une erreur et une méprise.
L’homme doué de raison rejette cela rien qu’en se l’imaginant, et ces doutes et insufflations diaboliques sont une erreur et une méprise.
On rapporte qu’un homme est venu voir un savant et lui a dit :
« Maître, j’étais en état de grande impureté, je suis donc allé au
Tigre (le fleuve) et j’ai pris un bain rituel afin de me purifier de cet
état d’impureté, mais lorsque je suis sorti, j’ai pensé en moi-même que
ne m’étais pas purifié. »
Le savant lui dit : « Mon avis est que tu n’accomplisses pas la prière. » Il lui dit : « Pourquoi ? » Il répondit : « Car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « La plume est levée pour trois personnes : le dormeur jusqu’à ce qu’il se réveille, l’enfant jusqu’à ce qu’il soit pubère et le fou jusqu’à ce qu’il retrouve la raison », et toi tu es fou, comment peux-tu prendre un bain dans ce fleuve pour te purifier et ensuite dire que tu ne t’es pas purifié ? » Ainsi, lorsque le serviteur doute dans ses ablutions : a-t-il eu l’intention de les accomplir ou non, qu’il continue, termine ses ablutions et ne tienne pas compte de ce doute.
Le savant lui dit : « Mon avis est que tu n’accomplisses pas la prière. » Il lui dit : « Pourquoi ? » Il répondit : « Car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « La plume est levée pour trois personnes : le dormeur jusqu’à ce qu’il se réveille, l’enfant jusqu’à ce qu’il soit pubère et le fou jusqu’à ce qu’il retrouve la raison », et toi tu es fou, comment peux-tu prendre un bain dans ce fleuve pour te purifier et ensuite dire que tu ne t’es pas purifié ? » Ainsi, lorsque le serviteur doute dans ses ablutions : a-t-il eu l’intention de les accomplir ou non, qu’il continue, termine ses ablutions et ne tienne pas compte de ce doute.
Le
Diable prend d’autres chemins : il insuffle au serviteur pendant les
ablutions qu’il n’a pas mis d’eau dans sa bouche par exemple, alors
qu’il en est à essuyer sa tête. Nous lui disons donc : n’y prête pas
attention, termine tes ablutions et ne remets pas d’eau dans ta bouche,
car ce n’est qu’un doute insufflé par le Diable. Ceci pour celui à qui
cela arrive souvent. Le Diable peut aussi venir à la fin des ablutions
et dire : « Tu n’as pas eu l’intention (d’accomplir tes ablutions), tu
n’as pas lavé ton visage, tu n’as pas mis d’eau dans ta bouche », et
d’autres choses encore.
A ce moment, le serviteur doit chercher protection auprès d’Allah, cesser d’y penser et poursuivre ce qu’il faisait sans prêter attention à ces doutes.
A ce moment, le serviteur doit chercher protection auprès d’Allah, cesser d’y penser et poursuivre ce qu’il faisait sans prêter attention à ces doutes.
Le
Diable peut aussi l’amener à multiplier les lavages en lui disant qu’il
ne s’est pas bien lavé, ainsi le serviteur lave ses membres plusieurs
fois et c’est également très pénible. Il ne faut pas faire attention à
cela, mais si le Diable te dit que tu n’as pas lavé ce membre ou pas
complètement, il faut continuer et ne pas y prêter attention. Même si le
serviteur pense qu’il lui sera terriblement difficile de se détourner
de ces doutes et de continuer, ce n’est qu’ainsi qu’il s’en libèrera,
avec l’aide d’Allah. Il faut donc patienter sur cette gêne et ne pas
s’en soucier.
Le
Diable tente aussi le prieur et sème le doute en lui. D’abord dans
l’intention, le prieur se dit : « Je ne sais pas si j’ai eu l’intention
de prier ou non. » Gloire à Allah ! Comment peux-tu ignorer cela alors
que tu es venu sur le lieu de prière, n’est-ce pas là une intention ?
C’est cela l’intention, et cela ne demande pas plus que
l’accomplissement de l’acte pour celui qui est sain d’esprit et libre de
ses choix.
Le Diable se présente aussi au serviteur dans la prière lorsqu’il récite une sourate après sourate Al-Fâtihah, et il lui dit : « Tu n’as pas récité Al-Fâtihah,
tu en as oublié une lettre, tu ne l’as pas bien prononcé », et d’autres
choses semblables. Là encore, il doit continuer et ne pas y prêter
attention.
Le Diable induit aussi le serviteur en erreur sur le nombre de raka’ât, il lui dit : tu n’as prié qu’une raka’ah, alors qu’il en a prié deux ; tu n’as prié que deux raka’ât, alors qu’il en a prié trois ; tu n’as prié que trois raka’ât, alors qu’il en a prié quatre. Ainsi, le serviteur peut en arriver à prier dix ou quinze raka’ât
à cause de ces doutes. Le remède à cela est qu’il cherche protection
auprès d’Allah contre le Diable, qu’il cesse d’y penser et s’en
détourne, s’il fait cela ces doutes disparaîtront.
Le
Diable insuffle aussi ses doutes lors du jeûne, et il te dit : « Tu
n’as pas eu l’intention de jeûner », alors que le serviteur a pris son
repas de fin de nuit et qu’il s’est levé en état de jeûne. Ou alors il
lui dit : « Tu as rompu ton intention de jeûner » et d’autres chose
encore. Là encore le serviteur doit se détourner de ces pensées, ne pas y
prêter attention et chercher protection auprès d’Allah contre le
Diable.
De même, lors des circumambulations autour de la Ka’bah ou des aller-retour entre As-Safâ et Al-Marwah,
le Diable dit à l’homme : « Tu n’as fait que trois tours ou
aller-retour… » Pour tout cela, l’homme doit faire ce que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a ordonné : chercher protection auprès d’Allah et cesser d’y penser.
Le
Diable tente aussi l’homme dans sa famille et son mariage, il lui dit :
« Tu as répudié ton épouse », et certains sont touchés par cette
épreuve. (Ainsi, il est en proie à ce doute à tout moment), lorsqu’il
ouvre la porte il dit : « J’ai répudié mon épouse », lorsqu’il ouvre le
Coran pour réciter, il dit : « J’ai répudié mon épouse ». Et il y a
d’autres épreuves encore qui ne disparaissent du cœur du serviteur que
s’il fait ce que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a ordonné : chercher protection auprès d’Allah, cesser d’y penser et s’en détourner.
Il
n’y a aucun doute que cela lui sera difficile, mais il doit patienter,
espérer la récompense d’Allah et chercher protection auprès de Lui
contre le Diable afin de se renforcer. Je rappelle qu’il y a des gens
qui, devant la force de ces doutes et la gêne occasionnée, ont arrêté de
prier, qu’Allah nous en préserve, et c’est ce que veut le Diable. Cet
homme dit : « Il m’est difficile de me lever pour la prière, puis
d’avoir l’intention, puis de prononcer le Takbîr, puis de lire Al-Fâtihah… »
Nous lui disons : détourne-toi de ces doutes, endure, supporte même si tu en viens à pleurer, patiente et continue ce que tu faisais. Si tu fais ce qu’Allah et Son Prophète ont ordonné : chercher protection auprès d’Allah contre le Diable, cesser d’y penser et s’en détourner, Allah repoussera et éloignera de toi le Diable. C’est pour cela que je conseille à tous ceux qu’Allah a éprouvés par ces doutes de chercher protection auprès d’Allah, de cesser de penser à ces doutes et de continuer à vivre et à œuvrer. Je demande à Allah de les soigner de cette maladie grave et de leur faciliter les choses, Il est certes Omnipotent.
Nous lui disons : détourne-toi de ces doutes, endure, supporte même si tu en viens à pleurer, patiente et continue ce que tu faisais. Si tu fais ce qu’Allah et Son Prophète ont ordonné : chercher protection auprès d’Allah contre le Diable, cesser d’y penser et s’en détourner, Allah repoussera et éloignera de toi le Diable. C’est pour cela que je conseille à tous ceux qu’Allah a éprouvés par ces doutes de chercher protection auprès d’Allah, de cesser de penser à ces doutes et de continuer à vivre et à œuvrer. Je demande à Allah de les soigner de cette maladie grave et de leur faciliter les choses, Il est certes Omnipotent.
Shaykh, y a-t-il un lien entre ces doutes insufflés par le Diable et la sorcellerie ?
Oui.
Il y a des ressemblances car ce sont deux maladies psychologiques, même
si la sorcellerie peut parfois amener des maladies physiologiques. Mais
la sorcellerie qui asservit la raison humaine ressemble à ces doutes
insufflés par le Diable.
Shaykh, qu’Allah vous préserve, l’homme qui commet des actes interdits en raison de ces doutes est-il excusé ?
Si ils prennent le dessus sur lui, il est excusé, car Allah dit : « Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter » (Sourate Al-Baqarah, v.286) Mais s’il peut le supporter et s’en débarrasser en suivant l’ordre du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam), en cherchant protection auprès d’Allah et en s’en détournant, alors il n’est pas excusé.
Shaykh,
qu’Allah vous préserve, vous avez rappelé le remède efficace contre ces
doutes, et j’aimerais vous soumettre le cas d’un homme qui en est
atteint et qui recommence plusieurs fois sa prière. Quelqu’un lui a
dit : « Laisse la prière un moment » (afin de te soigner), cela est-il
bon ?
Non,
ce n’est pas bon, car il lui a ordonné de se soigner par une maladie
plus grave encore, l’abandon de la prière, et cela montre l’ignorance de
celui qui prononcé cette parole.
Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) est le plus savant des hommes sur les maladies du cœur est leurs remèdes, et il n’a pas indiqué cela.
A-t-il dit à celui qui était atteint de doutes dans sa foi : « Renie puis revient à l’islam », aucun homme censé ne peut dire cela, et a fortiori un croyant. Je conseille à celui qui a prononcé cette parole de se repentir à Allah pour cette fatwa qu’il a donné sans science, mais au contraire par grande ignorance. Je lui conseille de se repentir avant qu’il ne soit enterré et interrogé, et je conseille également à celui qui l’a interrogé de se repentir, d’accomplir la prière, de chercher protection auprès d’Allah contre le Diable lorsqu’il est sujet à ces doutes, et de s’en écarter. C’est le seul remède que nous a enseigné le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam).
Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) est le plus savant des hommes sur les maladies du cœur est leurs remèdes, et il n’a pas indiqué cela.
A-t-il dit à celui qui était atteint de doutes dans sa foi : « Renie puis revient à l’islam », aucun homme censé ne peut dire cela, et a fortiori un croyant. Je conseille à celui qui a prononcé cette parole de se repentir à Allah pour cette fatwa qu’il a donné sans science, mais au contraire par grande ignorance. Je lui conseille de se repentir avant qu’il ne soit enterré et interrogé, et je conseille également à celui qui l’a interrogé de se repentir, d’accomplir la prière, de chercher protection auprès d’Allah contre le Diable lorsqu’il est sujet à ces doutes, et de s’en écarter. C’est le seul remède que nous a enseigné le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam).
Pourquoi ces doutes sont-ils très répandus chez les femmes ?
Généralement,
à cause de leur faiblesse et de leur amour pour l’obéissance et le
bien. C’est l’amour du bien et la volonté d’accomplir parfaitement les
adorations, associés à une faiblesse dans la défense qui font qu’elles
sont plus sujettes à ces doutes. Mais cela atteint également beaucoup de
jeunes garçons investis dans leur religion.
La cause est la même : la force de l’amour pour le bien et la faiblesse de la défense. On a rapporté à Ibn ‘Abbâs ou Ibn Mas’ûd que les juifs disaient : « Nous ne sommes pas atteints par les chuchotements du Diable dans la prière, nos cœurs sont concentrés. » Il répondit : « Ils ont dit vrai, que ferait le Diable avec un cœur en ruine. »
C’est-à-dire que les cœurs des juifs sont en ruine et que leurs adorations sont vaines, c’est pour cela que le Diable ne les tente pas car il ne veut pas plus d’eux.
La cause est la même : la force de l’amour pour le bien et la faiblesse de la défense. On a rapporté à Ibn ‘Abbâs ou Ibn Mas’ûd que les juifs disaient : « Nous ne sommes pas atteints par les chuchotements du Diable dans la prière, nos cœurs sont concentrés. » Il répondit : « Ils ont dit vrai, que ferait le Diable avec un cœur en ruine. »
C’est-à-dire que les cœurs des juifs sont en ruine et que leurs adorations sont vaines, c’est pour cela que le Diable ne les tente pas car il ne veut pas plus d’eux.
Mais
le Diable vient vers la citadelle gardée, remplie (de foi), afin de la
détruire et la réduire à l’état de ruines, il essaie d’insuffler le
doute dans le cœur du croyant sincère, dans le cœur de celui qui se
tourne vers Allah afin de lui obstruer le chemin. Ainsi, que celui qui
est sujet à ces doutes se réjouisse, car il n’est mis à l’épreuve qu’en
raison de la force de sa foi, et le Diable ne veut qu’affaiblir cette
force. C’est pourquoi le croyant doit utiliser le remède décrit par le
Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam), sinon le Diable le détruira totalement.
Shaykh, pourriez-vous décrire la manière dont se manifestent ces doutes ?
Cela
se manifeste avant tout par des doutes dans la certitude qui peuvent
parfois conduire à l’apostasie et au rejet, devant l’intensité de ces
doutes, il peut en arriver à renier, à mentir et à dire : quel est ce
mal ? D’autres encore, comme cet ignorant qui a dit à cet autre
d’arrêter la prière, laisse les ablutions, afin de retrouver la
certitude, et cela est très grave. Cela se manifeste aussi dans le
divorce, ces doutes du Diable provoquent des angoisses et l’homme se
dit : « Si je divorce je serais en paix », ce qui est une erreur, ce
n’est pas correct.
Aussi, dans les ablutions, lorsque l’homme doute qu’il ait eu un vent ou non, il se dit : « Je vais le faire, ainsi je serais sûr », ce qui est une erreur. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a ordonné à celui qui doutait à ce sujet de ne pas sortir de la prière tant qu’il n’avait pas entendu ou senti quelque chose, et il n’a pas dit que celui qui doutait devait le faire afin d’être sûr.
Les manifestations de ces doutes sont très nombreuses, elles sont source d’angoisse, de fatigue, elles peuvent amener au divorce, bien que l’avis le plus authentique sur cette question est que celui qui est atteint de ces insufflations diaboliques au point qu’il en arrive à divorcer, son divorce n’est pas valide, car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Pas de divorce lorsqu’on ne sait pas ce que l’on dit », de même pour celui qui est ensorcelé, son divorce n’est pas valide car il ne sait pas ce qu’il dit, de même pour celui qui est très en colère, qui ne sait plus ce qu’il dit et ne se contrôle plus, son divorce n’est pas valide.
Aussi, dans les ablutions, lorsque l’homme doute qu’il ait eu un vent ou non, il se dit : « Je vais le faire, ainsi je serais sûr », ce qui est une erreur. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a ordonné à celui qui doutait à ce sujet de ne pas sortir de la prière tant qu’il n’avait pas entendu ou senti quelque chose, et il n’a pas dit que celui qui doutait devait le faire afin d’être sûr.
Les manifestations de ces doutes sont très nombreuses, elles sont source d’angoisse, de fatigue, elles peuvent amener au divorce, bien que l’avis le plus authentique sur cette question est que celui qui est atteint de ces insufflations diaboliques au point qu’il en arrive à divorcer, son divorce n’est pas valide, car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Pas de divorce lorsqu’on ne sait pas ce que l’on dit », de même pour celui qui est ensorcelé, son divorce n’est pas valide car il ne sait pas ce qu’il dit, de même pour celui qui est très en colère, qui ne sait plus ce qu’il dit et ne se contrôle plus, son divorce n’est pas valide.
Shaykh,
si un homme habite une maison et qu’il est atteint de nombreuses
maladies et épreuves qui l’ont conduit, lui et sa famille, à devenir
superstitieux vis-à-vis de cette maison, leur est-il permis de
l’abandonner ?
Il
se peut que certaines habitations, moyens de transport ou épouses
soient source de mauvais présage. Par Sa sagesse, Allah fait subir à
leurs propriétaires des épreuves ou leur enlève des bienfaits, et
d’autres choses encore. Si c’est le cas, il n’y a aucun mal à vendre
cette maison et à déménager, il se peut qu’Allah mette le bien dans cet
autre endroit, et on rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Le mauvais présage est en trois choses : la maison, la femme et la monture
». Certaines montures peuvent porter en elles un mauvais présage, et si
l’homme s’en aperçoit, qu’il sache que cela arrive par le décret
d’Allah, et c’est par Sa Sagesse qu’il l’a décrété, afin que l’homme
s’en éloigne. Et Allah est plus savant.
Celui
qui est atteint de troubles de la motricité permanents, d’après les
médecins, et dont la maladie provoque de nombreux problèmes comme
l’insolence envers les parents, la rupture des liens de parenté,
l’angoisse, la timidité, la peur…Est-il exempté des obligations
religieuses ? Commet-il un péché par ces actes ? Et que lui
conseillez-vous ?
Il
n’est pas exempté des obligations religieuses tant qu’il garde la
raison, mais s’il perd la raison et ne peut se contrôler, à ce moment il
est excusé. Je lui conseille de multiplier les invocations, le rappel
d’Allah, de demander pardon et de chercher secours auprès d’Allah contre
le Diable lorsque ses membres deviennent incontrôlables, peut-être
qu’Allah le guérira de cette maladie.
Shaykh,
je ressens quelque chose qui me perturbe dans ma religion, sans savoir
comment j’en arrive à prononcer de telles paroles, ce qui fait que
j’éprouve énormément de regrets lorsque je dis ces choses. Comment me
sortir de ce problème ?
Le
problème que tu présentes ne sont que des doutes que le Diable insuffle
dans ton cœur, et il se peut que ta langue prononce ces choses sans que
tu le veuilles, c’est pour cela que tu sens que tu es forcé de le dire
alors que tu le détestes fortement. Le remède à ton mal consiste en ce
que tu te détournes de ces doutes, que tu cherches l’aide d’Allah afin
de les laisser, que tu cherches protection auprès de Lui contre leur
mal, et que tu te rappelles constamment d’Allah et lise le Coran. Si tu
fais cela, ce que tu ressens disparaîtra, car lorsque les compagnons
sont venus se plaindre au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam)
de ce qu’ils ressentaient, il leur a demandé de chercher protection
auprès d’Allah contre le Diable, et de cesser de penser à ces doutes. Si
tu fais cela, tu n’éprouveras aucun mal, et nous demandons à Allah
qu’Il nous préserve, et c’est Allah qui accorde le succès.
Shaykh, l’homme est-il jugé pour les doutes insufflés par le Diable qu’il peut parfois ressentir ?
L’homme n’est pas jugé pour les doutes qu’il peut éprouver en lui, car ils viennent du Diable. Et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam)
nous a informés que cela était une preuve de foi claire. Lorsque cela
arrive, il doit chercher protection auprès d’Allah contre le Diable et
ne pas s’y attarder, et il ne doit pas chercher plus loin car cela peut
lui causer du tort. L’homme doit être fort, ferme dans sa foi et ne pas
être ébranlé par ces doutes. Et Allah est plus savant.
Une
femme demande : je n’ai rien fait qui mette Allah en colère, je
préserve les droits d’Allah, je prie, je jeûne, mais ce qui me fait
souffrir c’est que depuis que je suis arrivée à la Mecque, le Diable est
avec moi à tout moment, même dans ma prière. Il me dit que je suis
parmi les gens de l’Enfer, que tout ce que je fais ne sert à rien, il
m’embrouille dans ma récitation dans la prière, et lorsque j’ouvre le
Coran et que je lis un verset qui évoque le châtiment, j’ai l’impression
que c’est moi qui suis châtiée. Indiquez-moi quelle est la voie
authentique (pour sortir de cela), qu’Allah vous récompense par un bien.
Allah dit : « Le
Diable est pour vous un ennemi. Prenez-le donc pour ennemi. Il ne fait
qu’appeler ses partisans afin qu’ils soient des gens de la Fournaise » (Sourate Fâtir, v.6) Le
Diable a insufflé ses doutes à Adam et son épouse Eve et il les a fait
sortir du paradis, et il ne cesse d’insuffler ses doutes aux enfants
d’Adam afin de les faire sortir de la lumière vers les ténèbres, de les
détourner du chemin droit vers le chemin de la perte. Le remède aux
doutes que tu ressens est que tu cherches protection auprès d’Allah
contre le Diable et que tu n’y prêtes jamais attention, si tu fais cela,
Allah enlèvera le mal dont tu souffres. Nombreux sont les gens à qui
cela arrive, en raison de la force de leur foi, le Diable multiplie ses
efforts afin d’affaiblir et réduire à néant cette foi. Et si la foi est
faible, le Diable n’y prête pas attention, car cet homme est perdu.
C’est
pour cela qu’on a rapporté à Ibn ‘Abbâs ou Ibn Mas’ûd que les juifs
disaient : « Nous ne sommes pas atteints par les chuchotements du Diable
dans la prière », c'est-à-dire qu’ils n’étaient pas déconcentrés. Il
répondit : « Ils ont dit vrai, que ferait le Diable avec un cœur en
ruine. » C’est-à-dire que les cœurs des juifs sont en ruine et que le
Diable ne prête attention qu’aux cœurs qui sont emplis de la lumière
d’Allah, de la science authentique, afin d’éteindre cette lumière. Ce
que tu ressens n’est que la force de la foi, et le Diable veut la
détruire en toi. Nous demandons à Allah qu’Il te préserve, patiente,
détourne-toi de ces soutes et cherche protection auprès d’Allah contre
le Diable.
Cette
autre femme demande : Je jeûne, je prie, je lis le Coran, je crois en
Allah et Son messager, et au jour dernier, mais parfois je suis atteinte
de doutes liés à la mécréance et je crains cela. Parfois j’éprouve des
doutes, mais je ne laisse rien des obligations religieuses et je ne
commets rien d’interdit. Ces doutes font-ils de moi une mécréante ?
Apportez-moi une réponse, qu’Allah vous récompense par un bien.
Ces
doutes que tu ressens n’apparaissent que lorsque le Diable voit chez
l’homme un amour et une volonté de faire le bien, il veut l’en éloigner
en lui insufflant des doutes qui feront de cet homme un mécréant. Mais
le croyant rejette et réprouve ces doutes, il cherche protection auprès
d’Allah et ils disparaissent avec l’aide d’Allah. Des compagnons se sont
plaints des mêmes maux au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) et il leur répondit : « C’est cela la foi claire »,
c'est-à-dire la foi sincère, car le Diable ne vient pas détruire un
cœur déjà en ruine, mais il va vers le cœur rempli de foi afin de
l’ébranler. C’est pour cela qu’on a rapporté à Ibn ‘Abbâs ou Ibn Mas’ûd
que les juifs disaient : « Nous ne sommes pas atteints par les
chuchotements du Diable dans la prière ». Il répondit : « Ils ont dit
vrai, que ferait le Diable avec un cœur en ruine. » Alors patiente,
espère en la récompense d’Allah, cesse de penser à cela, et dès que tu
en ressens quelque chose, cherche protection auprès d’Allah contre le
Diable. Et avec l’aide d’Allah, ce que tu ressens disparaîtra.
Shaykh,
on parle beaucoup ces derniers temps des angoisses et des problèmes
psychologiques qui frappent les gens avec le temps. Quels sont les
remèdes contre ces angoisses et peurs qui atteignent les musulmans ?
Est-il légiféré que l’homme se soigne lui-même par le Coran ?
Premièrement,
il nous faut savoir que les angoisses et les peurs qui atteignent
l’homme font partie des choses qui lui permettent d’expier ses péchés,
s’il patiente et espère en la récompense d’Allah, il est récompensé pour
cela. Malgré tout, il n’y a aucun mal à réciter les invocations
rapportées du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) afin
d’éloigner l’angoisse et les peurs, comme ce qui est rapporté par Ibn
Mas’ûd avec une chaîne de transmission authentique : « Ô Allah, je
suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante, mon sort
est entre Tes mains, ce que Tu m’as décrété s’accomplit en toute
justice, je te demande par tous Tes noms que Tu t’es donné, que Tu as
révélé dans Ton livre, que Tu as enseigné à une de Tes créatures, ou que
Tu as gardé dans la science de l’Invisible auprès de Toi, que tu fasse
du Coran le printemps de mon cœur, la lumière de ma poitrine, le
soulagement de mes regrets et le remède à mes angoisses et mes peurs ». Cela fait partie des remèdes contre les angoisses et les peurs. Aussi la Parole d’Allah : « Il n’y a de divinité digne d’adoration que Toi, gloire à Toi, j’étais parmi les injustes » (Sourate Al-Anbiyâ’, v.87) C’est l’invocation de Yûnus et Allah dit : « Nous l’avons exaucé et l’avons sauvé de ses peurs, c’est ainsi que Nous sauvons les croyants » (Sourate Al-Anbiyâ’, v.88). Il n’y a aucun mal à se soigner seul par la lecture du Coran, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) le faisait en lisant les sourates
protectrices (sourate La Pureté, l’Aube et les Gens) en soufflant sur
ses mains et en les passant sur son visage et l’ensemble de son corps.
Comment
le musulman peut-il dissiper les doutes insufflés par le Diable qui
peuvent causer un grand tort à la religion (du musulman) ?
Les
doutes touchent parfois la purification ou la prière et ils viennent du
Diable qui veut corrompre la raison du musulman. Celui-ci doit alors
chercher protection contre le Diable et se fonder sur la base qui est la
pureté, et il doit s’éloigner de ce qui lui insuffle le Diable qui lui
dit : « Tu n’as pas prononcé ceci, tu n’as pas lavé tel membre », etc.
D’autres fois, les doutes touchent la croyance : l’Invisible, les
attributs d’Allah, la résurrection, la prophétie, et cela est plus
grave. Le remède est qu’il s’en détourne et parle de choses qui vont
renforcer sa foi. Il doit s’écarter de la réflexion sur le comment des
qualités ou de l’essence divine, et de toutes les choses de l’Invisible
afin de renforcer sa foi, et Allah est Celui qui accorde le succès.
Parfois
le Diable m’insuffle ses doutes et il me dit : qui a créé ceci ?
Jusqu’à me dire et qui a créé Allah… que dois-je faire contre ces
doutes ?
Ces doutes ne doivent avoir aucun effet sur toi, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam)
nous a informés que le Diable vient à l’homme et lui dit : « Qui a créé
ceci, qui a créé cela… jusqu’à lui dire qui a créé Allah… Et le
Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) nous a enseignés le remède
efficace qui est de chercher protection auprès d’Allah contre le Diable
et de cesser cette réflexion. Donc lorsque cela t’arrive, dis : « Je
cherche protection auprès d’Allah contre le Diable maudit », et cesse
d’y penser, détourne-toi en complètement et cela disparaîtra avec l’aide
d’Allah.
Le
croyant peut-il être atteint de maladie psychologique ? Et quel en est
le remède dans le Loi d’Allah ? Sachant que la médecine moderne soigne
ces maladies uniquement par des médicaments nouveaux.
Nul
doute que l’homme est atteint par ces maladies psychologiques, comme
les angoisses pour le futur ou des regrets pour le passé, et c’est
maladies ont un impact sur le corps plus important que les maladies
somatiques. Et il est connu que les remèdes religieux, la Ruqya,
est plus efficace que les médicaments. Parmi les remèdes contre ces
maladies, le hadith authentique rapporté par Ibn Mas’ûd : « Il n’y a
pas un croyant qui soit atteint de soucis, d’angoisses, ou de regrets
et qui ne dise : Ô Allah, je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur,
fils de Ta servante, mon sort est entre Tes mains, ce que Tu m’as
décrété s’accomplit en toute justice, je te demande par tous Tes noms
que Tu t’es donné, que Tu as révélé dans Ton livre, que Tu as enseigné à
une de Tes créatures, ou que Tu as gardé dans la science de l’Invisible
auprès de Toi, que tu fasses du Coran le printemps de mon cœur, la
lumière de ma poitrine, le soulagement de mes regrets et le remède à mes
angoisses et mes peurs ; sans qu’Allah ne l’en soulage. » Il peut aussi dire : « Il n’y a de divinité digne d’adoration que Toi, gloire à Toi, j’étais parmi les injustes » Et celui qui désire en savoir d’avantage, qu’il revienne aux livres d’invocations des savants comme Al-Wâbil As-Sayyib d’Ibn Al-Qayyim, Al-Kalam At-Tayyib de Shaykh Al-Islâm ibn Taymyyah, Al-Adhkâr de l’imam An-Nawawî ou Zâd Al-Macâd d’Ibn Al-Qayyim.
Mais
avec la baisse de la foi, les gens acceptent moins les remèdes
religieux, et aujourd’hui les gens s’appuient plus sur les médicaments
que sur les remèdes religieux. Et lorsque la foi était forte, les
remèdes religieux avaient un grand effet, et aucun d’entre nous n’ignore
l’histoire de ce groupe de compagnons que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam)
a envoyé en expédition, ils sont arrivés au village d’une tribu arabe,
mais ceux-ci n’ont pas voulu les accueillir. Allah a voulu que leur chef
soit piqué par un scorpion, et les gens de cette tribu se sont dit :
« Allez voir ces gens (qui sont arrivés) peut être trouverez-vous un
guérisseur parmi eux. » Les compagnons ont dit : « Nous ne soignerons
votre chef que si vous nous donnez tant et tant de têtes de bétail. »
Ils acceptèrent et un des compagnons a alors été réciter sur celui qui
avait été piqué. Il ne lut que sourate Al-Fâtihah et l’homme se leva comme s’il se réveillait d’une sieste. Voici quel fut l’effet de la lecture de sourate Al-Fatihah sur cet homme, car elle provenait d’un cœur plein de foi, et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) lui dit après leur retour : « Comment savais-tu quelle était un remède ? »
Merci pour cette éclaircissement qu'Allah vous assiste mais j'ai une question quand Allah dit que l'agonie de la mort fait apparaître la vérité ce ci est pour tous les homme ou bien pour les non musulmans ou les musulmans aussi
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