Shaikh Salih Al-Fawzan
Le statut de la Femme avant l’islam :
Ce qui est signifié par "avant l’islam" est la période nommée Jahiliya
(les jours d'ignorance), que vivaient les gens du monde entier et
particulièrement les Arabes. Car ils n'ont pas eu de messagers parmi eux
et ils étaient dépourvus de toute guidée. Et comme il est exposé dans
le hadith :
« Allah
les a regardés - Arabes et non-Arabes - et les a détestés, à part
quelques-uns des Gens du Livre (qui étaient restés sur le vrai
message). »
Dans
la plupart des cas, la femme de cette période vivait dans des
conditions critiques – particulièrement celles dans les sociétés arabes,
qui détestaient la naissance d’une fille. Ainsi, certains parmi les
Arabes enterreraient leur fille alors qu'elle était vivante jusqu'à ce
qu’elle meurt sous terre. Et certains parmi eux les laissaient vivre
seulement pour une vie d'humiliation et de dégradation. Allah dit :
«
Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et
une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur
qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou
l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! » [Sourate Nahl : 58-59]
« et qu’on demandera à la fillette enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée. » [Sourate At-Tawkir : 8-9]
Le mot maw'uda
fait référence à la petite fille (encore bébé) enterrée vivante et
laissée pour morte sous terre. Et si on lui épargne d'être enterrée
vivante et qu’on lui permet de vivre, elle trouve une vie de
dégradation. Puisque l'on ne lui a pas permis d'hériter de la propriété
de son parent, peu importe l'argent qu’il possédait ou qu’elle souffre
de la pauvreté et soit dans le besoin.
Ceci parce que la succession était spécifique aux hommes à l'exclusion des femmes. En fait, elle était distribuée comme partie de la propriété de son mari décédé, de même que son argent était distribué dans la succession !
Ceci parce que la succession était spécifique aux hommes à l'exclusion des femmes. En fait, elle était distribuée comme partie de la propriété de son mari décédé, de même que son argent était distribué dans la succession !
Et
on trouvait un nombre important de femmes vivant sous la coupe d’un
homme, puisqu'il n’y avait pas de limites au nombre de femmes avec
lesquelles on pouvait se marier. Donc ils ne s’intéressaient pas à ce
qui arrivait aux femmes suite à cela, comme vivre à l'étroit, les gênes
et l'injustice.
Le statut de la Femme après l’islam :
Mais quand l’islam est venu, il a enlevé ces injustices et lui a rendu son honneur et respect de soi dans l'humanité. Allah dit :
« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle » [Sourate Al-Hujurat : 13]
Donc
Allah mentionne qu'elle est l'associée de l'homme dans l'origine de
l'humanité et de même, elle est associée à l'homme en termes de
récompense ou de punition pour les actions exécutées. Allah dit :
« Quiconque,
mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui
ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en
fonction des meilleures de leurs actions. » [Sourate Nahl : 97]
« afin qu’Allah châtie les hypocrites, hommes et femmes, et les associateurs et les associatrices » [Sourate Al-Ahzab : 73]
Et Allah a interdit de considérer une femme comme une possession héritée de la propriété de son mari mort, comme Il dit :
« Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré » [Sourate An-Nisa : 19]
Ainsi
Allah lui a donné son indépendance dans son individualité, si bien
qu'elle a pu hériter au lieu d’être un objet de succession. Et Allah a
donné un droit à la femme dans la succession de la richesse de son
parent. Allah dit :
« Aux
hommes revient une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que
les proches; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les père et mère
ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée. » [Sourate An-Nisa : 7]
« Voici
ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part
équivalente à celle de deux filles. S'il n’y a que des filles, même plus
de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s’il
n’y en a qu’une, à elle alors la moitié » [Sourate An-Nisa : 11]
De même pour les autres textes qui montrent qu'une femme peut hériter qu’elle soit mère, fille, sœur ou épouse.
En
ce qui concerne le mariage, Allah a limité le mari au mariage de quatre
femmes maximum, à condition qu'il traite toutes ses femmes
impartialement et également selon sa capacité. Et Il a obligé les maris à
vivre avec elles dans la bonté, comme Il dit :
« Et comportez-vous convenablement envers elles » [Sourate An-Nisa : 19]
Et
Il a fait de la dot son droit et Il a commandé qu'on la lui donne
complètement à part ce qu'elle permet selon sa propre volonté. Allah dit
:
« Et
donnez aux épouses leur mahr,de bonne grâce. Si de bon gré elles vous
en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon
cœur » [Sourate An-Nisa : 4]
Et
Allah l'a faite gardienne de sa demeure, commandant le bien et
interdisant le mal dans le ménage de son mari - et lui a donné le
commandement sur ses enfants. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « la femme est le gardien du ménage de son mari et elle sera interrogée (le Jour du Jugement) concernant ceux sous son soin. » Aussi, Allah a rendu obligatoire au mari de dépenser pour elle et de l'habiller d’une bonne façon.
Ce que les ennemis de l'islam et leurs ramifications veulent aujourd'hui, c’est enlever à la femme son honneur et ses droits :
En
effet les ennemis de l'islam – plutôt les ennemis de l'humanité -
aujourd'hui, parmi les mécréants, les hypocrites et ceux qui ont une
maladie dans le cœur, ragent que la femme musulmane ait atteint
l'honneur, la gloire et la chasteté dans l’islam. Ceci parce que les
ennemis de l'islam, parmi les mécréants, les hypocrites et ceux qui ont
une maladie dans le cœur, veulent de la femme qu'elle serve de piège par
lequel ils peuvent séduire et attraper ceux qui ont une foi faible et
ceux qui ont perverti leur nature, après avoir obtenu d'elle d’accomplir
leurs désirs dépravés. Allah dit :
« Et
Allah veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les
passions veulent que vous incliniez grandement (vers l’erreur comme ils
le font). » [Sourate An-Nisa : 27]
Et
ceux qui ont une maladie dans le cœur parmi les musulmans veulent que
la femme soit un produit bon marché qui s’exhibe devant ces gens de
désirs lascifs et d’inclinations diaboliques. Ils veulent qu'elle serve
comme un produit accessible devant leurs yeux pour qu'ils puissent
trouver un divertissement dans son apparition ou qu’ils puissent lui
faire faire quelque chose de beaucoup plus mauvais que cela.
C'est
pourquoi ils font de grands efforts pour essayer de faire sortir la
femme de sa maison pour qu'elle puisse participer avec les hommes dans
leurs emplois - travailler côte à côte avec eux. Ou qu’elle puisse
servir et soigner les hommes comme infirmière à l'hôpital, hôtesse de
l'air ou qu’elle soit enseignante ou professeur dans les écoles mixtes,
ou qu'elle soit actrice au théâtre, chanteuse, journaliste dans toute
forme de médias –afin qu’elle exhibe son visage et séduise les hommes
par sa voix et son apparition.
Et
les magazines immoraux ont pris les images de jeunes filles provocantes
et nues comme moyen de promotion et de marketing de leurs magazines. Et
certains hommes d'affaires et sociétés ont pris ces images comme moyen
de promotion de leur produit, si bien qu'ils placent ces images sur leur
publicité et expositions.
Ces
mauvaises actions sont censées distraire la femme de son devoir réel et
véritable, qui est dans la maison. Et cela force les maris à embaucher
des domestiques féminins pour élever leurs enfants et s'occuper des
affaires de leurs ménages, ce qui aboutit à un grand mal.
Cependant,
nous n’interdisons pas à la femme de travailler à l'extérieur de sa
maison, tant qu'elle se soumet aux directives suivantes :
1.
Elle doit avoir besoin de faire ce travail ou que la communauté dans
laquelle elle vit exige qu'elle fasse ce travail, si bien qu’on ne peut
trouvé d'homme qui puisse faire ce travail.
2. Elle doit faire cela après l'accomplissement du travail qu'elle a à la maison, qui est son travail premier.
3.
Ce travail doit être dans un environnement de femmes seulement, comme
enseigner à des femmes (seulement) ou soigner des patients féminins, ou
s’occuper d’enfants. Et son travail doit être séparé des hommes.
4.
De même, il n'y a rien qui l’empêche d'apprendre les affaires de sa
religion - en fait elle est obligée de le faire. Et il n'y a rien qui
l’empêche d'enseigner des aspects de sa religion, tant qu'il y a un
besoin de cela et son enseignement est limité à un environnement de femmes
(seulement). Et il n'y a aucun mal à ce qu’elle assiste à des cours
dans une mosquée ou autre , tant que cela est isolé des hommes. On a vu
cela des femmes au début de l'islam (c'est-à-dire les Sahabiyat), qui travaillaient, étudiaient et se rendaient aux mosquées.
Article tiré du site al-manhaj.com
Source : Son livre Tanbihat 'ala Ahkam takhtassu bil-Mu'minat (p. 6-11)
Traduit en français par les salafis de l’Est
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