Parmi les caractéristiques des anciens pieux, il y a le fait qu’ils s’efforçaient de suivre la (Sounnah authentique) et s’interdisaient l’innovation. L’époque et les circonstances peuvent conduire à innover dans le prêche, mais pourquoi ? Parce que le prêcheur est désireux à la base : il veut réussir dans son prêche, et veut faire passer son message aux gens, de sorte que le souci qu’il a pour ce bien visé peut le pousser à innover dans son prêche et les sujets engagés, qui ne sont ni permis par Allâh ou ni soutenus par des preuves.
Beaucoup de gens sont confus concernant les avantages communs et les obligations liées au suivi authentique. On pense que tout avantage présenté est censé être accepté, alors que ce n’est pas exact. Les intérêts communs envisagés voulus dans la Législation sont seulement ceux qui sont confirmés par les preuves ou déduits par l’effort d’interprétation, et qui ne s’opposent pas à la religion et n’assimilent pas ce qui n’est pas loué dans la Législation.
Si les intérêts communs envisagés comprennent des innovations, ou impliquent l’abandon de la sincérité ou ne constituent pas un respect des priorités de la religion, alors ces intérêts sont caducs. À l’exemple de celui qui dit : « Nous voulons un prêche basé sur la politique, et pour ce qui est des autres prêches, cela viendra après. » Ou encore : « L’essentiel dans le prêche est ce qui est basé sur le cheminement spirituel, nous voulons éduquer les gens sur l’ascétisme et les vertus, et ainsi de suite. » Dans la religion, ils n’ont pas la compréhension, et ils sont faibles dans le Tawhîd. Il se peut qu’ils soient ignorants, ou commettent des innovations et des choses nouvelles dans la religion sans le savoir.
Cette méthodologie dans le prêche constitue une anomalie au principe du prêche des anciens pieux prédécesseurs. Il faut adhérer au suivi authentique et prendre garde aux innovations. Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Celui qui apporte dans notre affaire une innovation qui est étrangère, on doit rejeter tout ce qu’il dit. » Et dans le terme employé « Mardoûd », c’est le fait de rejeter et refouler son auteur. Le prêche est inclus dans la parole du Prophète : « Dans notre affaire » car le prêche est un ordre du Messager d’Allâh, et un ordre religieux. Donc, quiconque innove dans le prêche avec ce qui ne provient pas de l’Islâm, et ne provient pas de la voie empruntée du Prophète, et qui n’est pas attesté par les gens de science, est alors rejeté ainsi que son auteur. [1]
Notes
[1] Ta-assil al-Manâhij ad-Da’awiyyah fî dhaw il-Kitâb was-Sounnah wa faham as-Salaf us-Sâlih du SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh, p.9
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