Suivre la bonne voie constitue un abri contre l’égarement et le malheur

{Il dit: « Descendez d’ici, tous ennemis les uns des autres. Puis, si jamais un guide vous vient de Ma part, quiconque suit Mon guide ne s’égarera ni ne sera malheureux. Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes une vie pleine de gêne, et le Jour de la Résurrection Nous l’amènerons aveugle au rassemblement}

[Coran, 20 :123-124]

 

Al-Qurtubî explique le verset de la manière suivante :

La gêne dans la vie est l’angoisse, c’est-à-dire que Dieu a fait en sorte que la religion s’accompagne d’abnégation, de conviction, de confiance en lui et en Son destin. 

Celui qui est doté de ces qualités dépense ce que Dieu lui a accordé avec générosité et facilité, et jouit d’une vie heureuse comme le témoigne Dieu:

{Nous lui ferons vivre une bonne vie}. (16 :97).

Quant à celui qui s’égare de la religion, il est emparé d’une avarice qui le poussera constamment à davantage ici- bas, la radinerie le dominera, il vivra dans la gêne et son état sera ténébreux, comme certains l’ont affirmé à ce sujet : personne ne se détourne de l’évocation de Dieu sans que sa vie ne s’obscurcisse et qu’il ne ressente point les bienfaits de ce qu’il possède.

Suivre la bonne voie constitue un abri contre l’égare- ment et le malheur. 

Le malheur est le fruit de l’égarement et même si l’égaré jouit pleinement des biens de la vie, ces biens sont une misère, ici-bas et dans l’au-delà. Tout bien illicite est assorti d’une affliction comme sanction et de séquelles qui suivent.