BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm
Allâh - Le Très Haut - dit : «
Nous t’avons certes, accordé l’Abondance. Accomplis la Salat pour ton
Seigneur et sacrifie. Celui qui te hait sera certes, sans postérité. »
[1]
La sourate « al-Kawthar » est une sourate extraordinaire.
Les
leçons qu’elle contient sont très nombreuses, bien qu’elle soit courte.
Son vrai sens n’est su vraiment qu’à la fin de celle-ci.
Certes Allâh -
Subhânahu wa Ta’âla - coupe tout bien à celui qui hait Son Prophète ;
Il ne fait plus parler de lui, le coupe de sa famille et de ses biens et
il perdra tout cela dans l’au-delà.
Il le coupe de la vie et il n’en
tire pas profit, il ne s’y approvisionne pas des bons actes pour son
lieu de retour.
Il lui coupe le cœur ainsi il ne distingue plus le bien,
Il ne lui donne pas les moyens de distinguer [Allâh] et de l’aimer,
comme Il ne lui donne pas également les moyens d’avoir foi en Ses
Prophètes. Il lui coupe ses actes et Il ne se sert point de lui dans
[les actes] d’obéissance.
Il le prive d’avoir des partisans et il ne
trouve ni celui qu’il le soutient ni celui qu’il l’aide. Il le prive de
tous les actes qui le rapprochent d’Allâh ainsi que des bonnes œuvres,
œuvres pour lesquelles il n’éprouve aucun plaisir et pour lesquelles il
ne ressent aucun goût.
Ainsi donc, quand même il les accomplit en
apparence, son cœur les fuit.
Ceci est la récompense pour quiconque hait
certaines choses avec lesquelles le Prophète (sallallahu ’alayhi wa
salam) est venu, et qui les rejette en raison de ses passions, de celui
qu’il suit, de son SHeikh, de son chef ou pour qui est plus élevé que
lui, tout comme le cas de celui qui hait les versets et les ahadîths
liés aux attributs d’Allâh et leur donne un sens autre que celui visé
par Allâh et Son Prophète, ou qui les interprète de manière à ce qu’ils
soient conformes à son rite ou à celui de son groupe, ou qui souhaite
que les versets liés aux attributs n’aient pas été révélés, et que les
traditions n’aient pas été dits par le Prophète d’Allâh (sallallahu
’alayhi wa salam).
Parmi les plus grands signes qui démontrent la haine
et la répulsion qu’il éprouve envers ces hadîths, il y a le fait que
lorsqu’il les entend, et ce, lorsque les partisans de la Sounnah s’en
servent pour appuyer la vérité qu’ils démontrent, il éprouve de la
répugnance face à cela, s’en détourne en raison de la haine et de
l’aversion que renferme son cœur pour eux.
Y’a-t-il quelqu’un qui puisse
désapprouver le Prophète plus que lui ? Telle qu’aussi la situation des
gens de l’audition qui dansent à l’écoute des chants, poèmes,
tambourins et jeûnes filles, et lorsque les versets du Qor’ân sont
récités dans leurs assises, ils prolongent cela et ils trouvent cela
pesant. Y’a-t-il quelque chose de plus désapprouvant que cela ? Et cela
se répand sur le reste des groupes dans ce chapitre.
Tout comme
celui qui préfère les paroles des gens et leur science au Qor’ân et la
Sounnah, car s’ils ne haïssaient pas ce avec quoi le Prophète est venu,
il n’agirait pas de la sorte. Au point que certains d’entre eux oublient
le Qor’ân alors qu’ils le connaissent par cœur !
Et ils s’occupent des
dires d’untel et untel. Prend garde, Ô toi l’homme, de détester une
chose avec laquelle le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) est venu,
ou de la rejeter en raison de tes passions ou par soutien à ton rite, ou
pour ton SHeikh ou encore par occupation des plaisirs ou du bas monde.
Car certes Allâh n’a ordonné à personne d’obéir à une autre personne que
Son Messager, de même qu’Il a ordonné de se conformer à ce qu’il a
rapporté, au point que si la personne entre en divergence avec toutes
les créatures, [alors] qu’elle suive le Prophète, et Allâh ne
l’interrogera pas pour avoir été en divergence avec qui que ce soit, car
celui qui obéit ou se fait obéir, se fait en réalité en conformité au
Prophète, car s’il ordonnait un ordre divergent du Prophète, il ne
serait pas obéit sur cela.
Sache cela et écoute, obéit et suit
[la voie du Prophète] et n’innove pas, car sinon tu seras privé de tout
bien et tes actes te seront refusés.
Plus encore, il n’y a aucun bien
dans un acte qui n’est pas conforme au suivi [du Prophète] et il n’y a
pas de bien pour celui qu’il le fait. Wa Allâhu A’Lâm. [2]
Notes
[1] Sourate « L’abondance » - 108
[2] Madjmou’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 8/549-550
_
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire