Le Prophète (aleyhi salat wa salam) a dit :
"Mon exemple et le vôtre est celui-ci… Un homme allume un feu, et, lorsque celui-ci a illuminé ce qu'il y autour de lui, les papillons et ces autres petites bêtes qui tombent dans le feu y tombent. L'homme se met à les écarter du feu, mais ils le contournent et y tombent (quand même)." Le Prophète dit : "C'est là mon exemple et le vôtre : je cherche à vous écarter du feu : "Eloignez-vous du feu, éloignez-vous du feu !" Mais vous me contournez et vous y précipitez"
(rapporté par al-Bukhârî, Muslim).
"Mon exemple et le vôtre est celui-ci… Un homme allume un feu, et, lorsque celui-ci a illuminé ce qu'il y autour de lui, les papillons et ces autres petites bêtes qui tombent dans le feu y tombent. L'homme se met à les écarter du feu, mais ils le contournent et y tombent (quand même)." Le Prophète dit : "C'est là mon exemple et le vôtre : je cherche à vous écarter du feu : "Eloignez-vous du feu, éloignez-vous du feu !" Mais vous me contournez et vous y précipitez"
(rapporté par al-Bukhârî, Muslim).
Ce Hadîth contient une parabole qui évoque une scène que chacun et
chacune ont déjà vue.
Les papillons de nuit et autres insectes sont
naturellement attirés par la lumière. Ils sont attirés par elle et ont
même besoin d'elle. Il y a cependant lumière et lumière. Ainsi, celle de
la flamme est lumière attirante, source de plaisir, mais aussi feu qui
brûle, source de destruction. Le papillon, aveuglé par son seul
instinct, n'y voit cependant que la lumière source de plaisir et objet
de ses convoitises, ignorant le danger du feu source de mort.
Si ce papillon était doué de raison, il se demanderait même pourquoi l'homme qui se trouve là cherche à les éloigner du feu, lui et ses semblables, à leur crier qu'ils devraient chercher d'autres sources de lumière, non nocive pour eux. S'il était doué de parole, il critiquerait également cet homme qui leur dit que ce qu'ils font leur sera préjudiciable. Ne comprenant pas que l'homme veut en fait le protéger du danger que représente la flamme, n'écoutant que son instinct, tout à son plaisir, le papillon virevolte autour de la lumière dansante de la flamme. Il décrit de grands cercles, se rapprochant chaque fois un peu plus. Et là, brusquement, lors d'un passage très rapproché, il ressent une vive douleur. Il tombe.
Ses ailes sont en feu, et il se consume lentement. Il s'est détruit.
Si ce papillon était doué de raison, il se demanderait même pourquoi l'homme qui se trouve là cherche à les éloigner du feu, lui et ses semblables, à leur crier qu'ils devraient chercher d'autres sources de lumière, non nocive pour eux. S'il était doué de parole, il critiquerait également cet homme qui leur dit que ce qu'ils font leur sera préjudiciable. Ne comprenant pas que l'homme veut en fait le protéger du danger que représente la flamme, n'écoutant que son instinct, tout à son plaisir, le papillon virevolte autour de la lumière dansante de la flamme. Il décrit de grands cercles, se rapprochant chaque fois un peu plus. Et là, brusquement, lors d'un passage très rapproché, il ressent une vive douleur. Il tombe.
Ses ailes sont en feu, et il se consume lentement. Il s'est détruit.
La parabole porte sur le seul fait que, tout comme les papillons sont
naturellement attirés par la lumière, les hommes sont naturellement
attirés par tout ce qui fait le plaisir de leur être, de leurs sens, de
leur personne. Qu'il s'agisse de plaisirs physiques ou de ce qui flatte
leur personnalité et leur honneur, qu'il s'agisse de sentiments ou
d'émotions, ils ont besoin de ces choses pour vivre sur terre. Mais
comme il est des lumières qui, bien qu'attirantes, sont nocives pour les
papillons, il est des choses qui, bien qu'attirantes pour les hommes et
sources de plaisirs pour eux, sont nocives à la santé de leur société ;
d'autres qui sont préjudiciables à leur santé spirituelle ; d'autres
encore qui causent du tort à leur équilibre mental...
Le Prophète alehi salat wa salam a montré aux hommes la voie (en apportant le Coran, parole de Dieu, et en l'explicitant par la Sunna – ses propres paroles, ses actes, ses silences)… une voie pour une vie normale et complète, une vie d'équilibre, où les plaisirs ne sont pas interdits en soi, mais où les limites indiquent quels sont les plaisirs qui font du tort à l'homme, tous les autres restant permis.
Le Prophète alehi salat wa salam a montré aux hommes la voie (en apportant le Coran, parole de Dieu, et en l'explicitant par la Sunna – ses propres paroles, ses actes, ses silences)… une voie pour une vie normale et complète, une vie d'équilibre, où les plaisirs ne sont pas interdits en soi, mais où les limites indiquent quels sont les plaisirs qui font du tort à l'homme, tous les autres restant permis.
Le Prophète alehi salat wa salam a ainsi enseigné que
le cœur de l'homme peut se faire du tort à lui-même s'il se laisse
tromper par tout ce qui l'attire, s'il fait de ce qui ne le mérite pas
l'objectif primordial de son existence, au point de lui rendre une sorte
de culte (shirk khafî). Le Prophète (sur lui la paix) a ainsi dit :
"Malheur à l'esclave de la pièce d'or, à l'esclave de la pièce
d'argent…" (rapporté par al-Bukhârî). "Si l'être humain avait une vallée
pleine d'or, il en voudrait absolument une deuxième…" (rapporté par
al-Bukhârî). Accorder à ce qui ne le mérite pas la place qui, dans son
cœur, revient à une divinité, cela ne peut que priver ce cœur de la
sérénité qu'il ne pourra trouver que dans l'Absolu, Dieu.
Et puis, du moment que le cœur reste dans le cadre d'un attachement raisonnable, les plaisirs et les désirs sont permis tant qu'ils ne portent pas du préjudice à une autre exigence de l'homme.
WaAllahou a3alem
Et puis, du moment que le cœur reste dans le cadre d'un attachement raisonnable, les plaisirs et les désirs sont permis tant qu'ils ne portent pas du préjudice à une autre exigence de l'homme.
WaAllahou a3alem
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