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Excellent rappel!!!! QAllah nous accorde une belle fin y’a Rab



Lahawla walla kuwata illah billahi lhadim excellent rappel!!!! QAllah nous accorde une belle fin y’a Rab

Un jour on m’a ramené une femme à la salle de lavage des morts. Et la façon dont ils l’ont ramenée n’était déjà pas convenable pour un mort.

Tout d’abord, ils l’ont ramenée dans une voiture découverte, alors qu’on était en milieu de journée et que le soleil était brûlant ! Et durant tout le trajet, les frères qui l’accompagnaient essayaient de tenir debout dans l’ambulance et n’avaient pas empêché le corps de bouger dans le véhicule.

Quand le convoi est arrivé au cimetière, la femme était sur le sol.

Le corps avait glissé de la civière sur le fer du véhicule. Ils l’ont descendue et les sœurs se sont chargées de la laver.



 Après le lavage, nous avons fait la prière mortuaire sur elle dans la mosquée. La prière mortuaire s’est déroulée normalement, mais lorsque nous avons voulu descendre son corps dans la tombe, nous avons été incapables de la bouger. Cela veut dire que nous n’avons pas pu l’enlever de la civière pour la mettre en terre. Pourtant les gens qui étaient là pouvaient retourner une voiture, mais ils n’ont pas pu bouger le corps même d’un seul centimètre.

Trois de ses enfants sont descendus dans la fosse, quant à moi j’étais près de l’ouverture, prêt à recevoir le corps pour aider à la descendre mais je n’ai pas pu ! Imaginez la scène ô mes frères ! J’avais les pieds sur l’ouverture de la tombe et quand j’ai vu que tous ceux qui étaient là n’ont pas pu bouger le corps, mes jambes se sont mis à trembloter d’angoisse !

Quand l’un de ses fils qui étaient en bas a vu la scène, il est tombé à genoux et voulait hurler de douleur voyant le corps de sa mère que personne n’arrivait à bouger. Je lui ai fait un signe de ma main comme quoi « ne dévoile rien et ne crie pas ! » L’un des frères qui était avec moi m’a dit qu’il y avait un clou sur l’éponge du brancard, j’ai reculé pour essayer d’enlever le clou mais je n’y ai pas réussi. Comment faire alors ? Car il y a des cas que nous voyons mais qui ne sont pas mentionnés dans le fiqh des morts. Alors j’ai contacté un chaykh à Riyad.

Je lui ai raconté l’incident brièvement alors il m’a dit de lire du Coran. J’ai dit : « mais cheykh, le Coran n’est d’aucune utilité pour le mort ! » Il m’a dit : « Lis, et il n’y aura que du bien in sha Allah ». J’ai commencé à lire des extraits de sourates, un peu de Yassin, un peu de Qaf, un peu de Mulk sans finir les sourates. Je lisais et en même temps les hommes essayaient de la descendre. Normalement on descend le mort par la tête. Et lorsque j’avais fini de lire, ses pieds commençaient à se laisser bouger.

J’ai dit « Al hamdulilah, c’est un bon début ». Pendant que les frères la descendaient dans la tombe je lisais encore jusqu’à ce que je me sois assuré que ses pieds sont descendus sur les bras de son fils ainé. J’ai alors arrêté de lire, et là ils ont lâché le corps ! Je leur ai demandé pourquoi, ils ont dit : « Nous trous n’avons pas pu supporter son poids trop lourd, si nous avions continué à la soutenir nous aurions été projetés contre la tombe. »

J’ai dit aux frères de recouvrir la tombe avec le brancard. Je ne pouvais pas toucher le corps de la femme sauf si elle n’avait eu personne de sa famille, alors j’ai demandé à ses enfants de la tirer pour la ramener vers la qibla et ouvrir les attaches. On voulait la tirer sur un espace d’un demi mètre pour l’orienter vers la Qibla, imaginez mes frères que lorsqu’on l’a tirée sur cette distance, cela a creusé un de ces trous ! Même si j’avais voulu le faire avec une pelleteuse je n’aurais pas réussi à faire pareil et aussi vite ! Soudain son fils a pris ma tête et a commencé à me supplier : « garde le secret de ma mère, qu’Allah ne dévoile pas les tiens ! »

« Mais moi je ne peux rien faire, tu as tout vu sous tes yeux ! » « Oui, garde le secret de ma mère, qu’Allah te garde les tiens ! Lorsque nous remonterons, je te parlerai d’elle. » « Non dis-moi maintenant ! » « Non ! Lorsqu’on remontera ! Mais j’ai juste une petite demande, vois-tu, j’avais vu ma mère après le lavage, avant qu’elle soit mise dans le linceul, est-ce que je peux découvrir son visage là et lui jeter un dernier regard ? » « D’accord, attends que je sorte de la tombe ainsi que l’autre homme qui n’est pas un mahram. Ensuite vous pouvez ton frère et toi lui jeter un dernier regard. Personnellement je ne sais pas si cela est permis ou pas. »



Mais lorsque nous avons fini d’ensevelir le corps de cette femme, j’ai agrippé son fils afin qu’il me parle de l’état de sa mère. Mais il s’est mis à embrasser ma tête et à me demander pardon en disant : « Ô chaykh, je ne peux pas ! » « Mais tu m’as promis ! » « Oui je te l’ai promis avant de voir ma mère ! Mais après avoir découvert son visage, j’en suis incapable ! » Il a dit : « Je peux te dire seulement une chose, la femme qu’on vient d’enterrer n’est pas ma mère ! » « Mais comment mon fils, ceci est pourtant écrit sur l’autorisation d’enterrement ! » « Non, ce n’est pas ma mère ! Car quand j’ai embrassé ma mère après le lavage, son visage était éclatant de blancheur, par contre celle qu’on vient d’enterrer avait le visage noir comme du charbon ! » « Pourquoi ? »

Les frères commençaient à se rassembler autour de la voiture et là il s’est enfui ! Mais Allah exalté soit-Il a voulu que quelques mois plus tard je lave son cousin et qu’il soit avec nous pour la prière mortuaire. Il n’était pas loin de moi dans le rang de prière. A la fin de la prière il m’a dit : « Tu ne m’as pas reconnu ô chaykh ? » « Rappelle-moi, qu’Allah t’en récompense ! » « Te souviens-tu de la femme qui refusé de descendre dans la tombe ? » « Oui ! »

Il avait laissé pousser sa barbe, portait des vêtements de sounna et l’on voyait la trace de soudjoud sur son front (prosternation). Il a dit : « Je suis son fils, et je raconte son histoire dans toute les mosquées où je vais prêcher. » « Mais je ne sais pas si tu es son fils ! » « Si je le suis ! Et je peux t’en donner la preuve ! » Mais son fils s’était enfui sans me parler de ce qu’il m’avait promis ! Il ne m’a pas dit pourquoi ? « Mais là je vais t’en parler pour reposer m’a conscience ! Entre temps j’ai fait le hadj pour ma mère et aussi la Omra. J’ai aussi fait construite une mosquée en son nom ! J’ai installé des fontaines d’eau fraîche dans de nombreux endroits, rien que pour oublier ce visage noir que j’ai vue, mais je n’y suis pas arrivé ! Mais je vais te dire pourquoi elle avait un tel visage ! »

Alors qu’a dit ce fils concernant sa mère, ô mes frères ? Lui qui sera témoin contre elle le jour de la Résurrection.

MA MERE NE FAISAIT PAS LA PRIERE ! « Quoi ? » MA MERE NE FAISAIT PAS LA PRIERE ! « Mais pourquoi ne pas nous l’avoir dit ? Nous ne l’aurions pas lavée, ni fait la prière dessus, ni enterré dans un cimetière de musulmans ! » « Je n’ai pas pu ô chaykh ! C’était horrible de vous voir essayer de la descendre dans la tombe et de voir qu’elle refusait cela ! »

Le Prophète ﷺ a dit : « Certes entre un homme et l'association et la mécréance il y a l'abandon de la prière ». 📚 Source : [ Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°82 ]









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