Chère soeur musulmane, le mari est le pilier du foyer.
Il est celui qui détient l'autorité, le capitaine à bord du bateau et le chef de troupe.
Tant
qu'il est fort et solide, le noyau familial pourra grâce à sa sagesse
et sa bonne gestion faire face à tout problème et obstacle.
Si ce n'est que s'il est fort et solide, cela n'implique pas qu'il en soit ainsi durant toute sa vie.
Il arrive qu'une certaine faiblesse le touche ou qu'il ait une pensée erronée dans certaines situations.
Cela
peut aller jusqu'à ne plus pouvoir supporter de rester à la maison ou
ne plus être capable d'affronter les problèmes, ce qui peut te mettre,
toi particulièrement, dans une situation délicate, mais aussi tes
enfants d'une manière plus générale.
Il
arrive aussi que la femme doive subir l'indifférence de son mari ou
l'abandon alors qu'elle reste avec lui pour éviter à la famille de se
déchirer s'ils venaient à divorcer.
Que peut alors faire la femme dans de tels cas ?
La
première chose à laquelle nous incite la religion de droiture dans ce
cas est que la femme cherche en elle-même ce qui pourrait être la cause
directe de ce manque de bon sens dans la réfléxion ou de cet abandon et
cette indifférence.
Comme
le fait de lui avoir parlé durement concernant un problème auquel il
n'a pas trouvé de solution ou d'avoir agi de sorte de lui avoir fait
perdre confiance en soi ou encore de l'avoir privé de l'un de ses droits
qu'il lui incombait de respecter.
Si
tel est le cas, elle se doit à ce moment là de réparer ce qu'elle a
détérioré par la bonne parole, en lui redonnant confiance en soi, en lui
disant des paroles élogieuses et en lui faisant des compliments, aussi
en lui faisant bien sentir la capacité qu'il a à surmonter les grosses
difficultés.
Tout
ceci montrant qu'elle a besoin de sa sagesse et qu'elle n'arrive pas à
gérer la situation sans le consulter et sans ses conseils.
Par
contre, si cela est du à une trangression des lois d'Allah en
empruntant un mauvais chemin et en fréquentant de mauvaises personnes,
elle doit le conseiller pour Allah ta'ala en lui rappelant les bénéfices
découlant de la satisfaction d'Allah ta'ala et les dangers engendrés
par Sa desobeissance.
الدِّينُ النَّصِيحَةُ
"La religion, c'est le conseil."
(Rapporté par Mouslim,t.1,p.74, Abou Daoud (4944) et an Nasa'i, t.7, p.157)
Jarir ibn AbdAllah al Bajali rapporte :
"J'ai
prêté serment d'allégeance au Messager d'Allah sur le fait d'accomplir
la prière, de m'acquitter de la Zakat et de conseiller chaque
musulman" (
rapporté par Al Boukhari, t.1, p.20 ; Mouslim, t.1,p.75 et at Tirmidhi (1925))
Qui
d'autre mérite plus le conseil et l'orientation que le mari, avec calme
et clémence, loin de toute critique et de toute dureté ?

Extrait
du livre "Ma Soeur, Voilà Comment Allah et Son Messager veulent que Tu
Sois !" ( Ayyatuhâ al-Muslima, hakadha yuriduk Allah wa Rasuluh an
takuni)
Cheikh 'Amr 'Abd-Al Mun'im Salim
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