Nous avons constaté que l’état d’urgence
instauré au lendemain des attentats a donné lieu à des mesures de
sécurité exceptionnelles.
Sous prétexte de lutter contre le terrorisme, les gouvernements occidentaux ont stigmatisé les musulmans. Si des abus ont bien été commis, la situation est toutefois loin d’être aussi catastrophique qu’en Chine.
Le peuple Ouïghour, une minorité musulmane originaire de la province du Xinjiang est la cible du régime de Pékin depuis déjà plusieurs années. Nous avons eu l’occasion de relater les conditions de vie inhumaine de ces musulmans du bout du monde. Opprimés et exterminés par un régime dictatorial, les Ouïghours vivent un véritable calvaire.
Selon Human Rights Watch, près d’un million de musulmans est interné au
Xinjiang. L’ambassadrice des Etats-Unis auprès du Conseil économique et
social des Nations unies, Kelley Currie, a mentionné « un large éventail de preuves » montrant qu’« au moins plusieurs centaines de milliers, voire des millions » de Ouïghours sont détenus dans les camps Chinois.
Malgré l’évidence, Pékin continue à nier l’existence de ces camps. Face aux accusations, les autorités chinoises ont trouvé une nouvelle parade leur permettant de légitimer les internements de la minorité musulmane.
Des « équipes de travail » composées de civils ont été envoyées par le parti communiste dans le Xinjiang pour « s’intéresser à l’état des gens, améliorer leur vie, et gagner leurs cœurs ».
En réalité ces groupes ont pour mission d’ « éradiquer les tumeurs » en se rendant dans les « centres de rééducation » où se trouvent, selon les autorités chinoises, les « malades, infectés par une maladie idéologique ».
Malgré l’évidence, Pékin continue à nier l’existence de ces camps. Face aux accusations, les autorités chinoises ont trouvé une nouvelle parade leur permettant de légitimer les internements de la minorité musulmane.
Des « équipes de travail » composées de civils ont été envoyées par le parti communiste dans le Xinjiang pour « s’intéresser à l’état des gens, améliorer leur vie, et gagner leurs cœurs ».
En réalité ces groupes ont pour mission d’ « éradiquer les tumeurs » en se rendant dans les « centres de rééducation » où se trouvent, selon les autorités chinoises, les « malades, infectés par une maladie idéologique ».
Des propos rapportés par Radion Free Asia (un média financé par le Congrès américain).
Car pour la Chine, « La croyance religieuse est vue comme une pathologie » explique le professeur d’histoire chinoise à l’université américaine de Georgetown, James Millward, interrogé par The Atlantic. Timothy Grose, un autre sinologue ajoute au même média que :
L’analogie médicale est un des moyens pour le gouvernement de justifier
sa politique d’internement à grande échelle ». L’islam “est traité comme
une maladie mentale, sans garantie qu’elle soit un jour complètement
soignée, comme l’addiction ou la dépression”
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