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Les innovations liées aux tombes


Question :
 
J’ai remarqué chez nous, sur certaines tombes, une pierre tombale sur laquelle est écrite le nom du défunt, la date de son décès et des phrases comme : « Qu’Allah fasse miséricorde à untel, fils d’untel ».
Quel est le regard de la religion sur cette pratique ?

Réponse :
 
Il est formellement interdit de construire sur les tombes, de même que d’écrire dessus, conformément à l’interdiction du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dans Sahîh Muslim, selon Jâbir, qu’Allah l’agrée :
« Le Messager, prière et salut d’Allah sur lui, a interdit de plâtrer les tombes, de s’asseoir ou de construire dessus. »1

En effet, cela fait partie des exagérations et l’écriture peut avoir des conséquences néfastes dans l’exagération et les interdictions.

Par contre, il faut remettre la terre que l’on a enlevée pour creuser la tombe, par dessus ; ainsi, la tombe dépassera le niveau de la terre d’une longueur égale à l’écartement entre le pouce et l’index, afin que la tombe soit visible.

Ceci est la Sunna pratiquée par le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, ainsi que par ses Compagnons, qu’Allah les agrée, concernant les tombes.

De même, il n’est pas permis de la considérer comme une mosquée, de la couvrir de tissu ou de construire une coupole au-dessus, conformément au hadith du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :
« Allah a maudit les juifs et les chrétiens car ils ont pris les tombes de leurs prophètes comme des lieux de prière (Masâjid). »2

Dans le hadith tiré de Sahîh Muslim, selon Jundub ibn cAbdillah Al-Bajalî : « J’ai entendu le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, avant qu’il ne meure de cinq (jours ?) dire :
« Certes, Allah m’a élu comme ami intime, comme Ibrâhîm. Et si j’avais à choisir un ami intime dans ma communauté, j’aurais choisi Abû Bakr. Certes, ceux qui étaient avant vous considéraient les tombes de leurs prophètes et des gens pieux parmi eux comme lieux de prière. Alors ne prenez pas les tombes comme mosquées, car je vous l’interdit. » »3

Les hadiths dans ce sens sont nombreux. Nous demandons à Allah d’aider les musulmans à s’attacher constamment à la Sunna de leur Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et d’éviter ce qui la contredit. Il est certes Audient et Proche. Que la paix et la miséricorde et la bénédiction d’Allah soient sur vous.

Fatwa de cheikh Ben Baz
Majmûc Fatâwâ wa Maqâlât Mutanawica, tome 4, page 329.
___________________
1 Muslim dans le chapitre des funérailles (970), At-Tirmidhî dans le chapitre des funérailles (1052), et d’autres avec une chaîne de rapporteurs authentique et un rajout de : « Et d’écrire dessus. »
2 Al-Bukhârî dans le chapitre des funérailles (1330), Muslim dans le chapitre des mosquées (529).
3 Muslim dans le chapitre des mosquées (532).


Question :
Est-il permis d’écrire le nom du mort sur une pierre posée sur la tombe ou d’y écrire un verset du Coran ? 
Réponse : 
Il n’est pas permis d’écrire le nom du mort sur une pierre posée sur la tombe ou directement sur la tombe, car le Messager صلى الله عليه وسلم a interdit cela [comme cela est rapporté dans Sounnane At-Tirmidhi (4/6), dans Sounnane An-Nassa-i (4/86), et aussi dans Sounnane Ibn Madjah (1/498), et Dans Moustadrak d’Al-Hakim (1/370), tous rapportés d’après Djabir رضي الله عنه ].

Même si ce n’est qu’un verset du Coran, ou un seul mot, ou une seule lettre, cela n’est pas permis. 
Par contre, si la tombe est repérée par un signe autre qu’une écriture, afin qu’elle soit reconnue pour être visiter et saluer, comme faire un trait, ou y mettre une pierre sur laquelle il n’y a pas d’écriture, dans le but que la tombe soit visitée et saluée, il n’y a pas de mal à cela. 
Quant à l’écriture, elle n’est pas permise car c’est une voie vers le Chrik (polythéisme).

Il se peut que vienne une génération de gens par la suite, et qu’ils disent :

« Il n’a été écrit sur cette tombe que parce que celui qui l’occupe était une personne bonne et bénéfique pour les gens. »

Et c’est comme ça que l’adoration des tombes a eu lieu. 

نص السؤال  : هل يجوز كتاب اسم الميت على حجر عند القبر أو كتابة آية من القرآن في ذلك؟ 
نص الجواب : الحمد لله
لا يجوز كتاب اسم الميت على حجر عند القبر أو على القبر؛ لأنَّ الرسول صلى الله عليه وسلم نهى عن ذلك [كما في "سنن الترمذي" (4/6)، و"سنن النسائي" (4/86)، وكذلك "سنن ابن ماجه" (1/498)، و"مستدرك الحاكم" (1/370)؛ كلهم من حديث جابر رضي الله عنه.]، حتى ولو آية من القرآن، ولو كلمة واحدة، ولو حرف واحد؛ لا يجوز
أمَّا إذا علَّم القبر بعلامة غير الكتاب؛ لكي يُعرف للزِّيارة والسَّلام عليه، كأن يخطَّ خطًّا، أو يضع حجرًا على القبر ليس فيه كتابة، من أجل أن يزور القبر ويسلِّم عليه؛ لا بأس بذلك.
أمَّا الكتابةُ؛ فلا يجوز؛ لأنَّ الكتابة وسيلة من وسائل الشِّرك؛ فقد يأتي جيلٌ من الناس فيما بعد، ويقول: إنَّ هذا القبر ما كُتِبَ عليه إلا لأنَّ صاحبه فيه خيرٌ ونفعٌ للناس، وبهذا حدثت عبادة القبور
مصدر الفتوى : المنتقى من فتاوى الفوزان

Fatwa numéro : 15589
 
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

http://www.3ilmchar3i.net/article-ecrire-le-nom-du-mort-sur-une-pierre-posee-sur-la-tombe-42612754.html


La Fatwa numéro ( 16297 )
Louange à Allah, l'Unique, et prière et salut sur le Prophète ultime. Ensuite :
Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ') a pris connaissance de la question adressée à Son Eminence, le Grand Mufti et dont voici la teneur :
Dans le cimetière d'An-Nassîm de Riyad les tombes portent des numéros qui les distinguent l'une de l'autre. Sur les murs sont mentionnés également ces numéros. Cette pratique est-elle permise ?
Un courrier a été adressé à Son Eminence, Le Directeur Général de la Prédication à l'intérieur du pays sous le numéro 2/1094 en date du 29/4/1413 de l'Hégire afin de charger deux personnes parmi les dévots pour s'assurer de la véracité de ces informations, et une réponse a été transmise par pli numéro 9 d/814 en date du 8/6/1413 de l'Hégire accompagnée d'un rapport établi par les deux membres : Son Eminence, le cheikh Mohammad ibn Nafdjân At-Towidjrî et son Eminence, le cheikh : Mohammad ibn Hamad Al-Machouh. Voici le contenu :
En exécution des ordres donnés par Son Eminence, le Président Général, au sujet de ce qui lui a été rapporté à propos du
( Numéro de la partie: 7, Numéro de la page: 361) 
cimetière d'An-Nassîm, et après s'être rendus au cimetière évoqué, nous vous informons que :
1 - On trouve des tissus de couleurs différentes accrochés aux pierres tombales.
2 - On y trouve des dépôts de tuyaux, des perches avec les pierres tombales.
3 - Les pierres tombales sont peintes de différentes couleurs
4 - On y trouve des lignes tracées sur les tombes, avec la peinture de couleur verte et l'arrosage de certaines tombes avec le vert.
5 - S'y trouvent quelques numéros sur quelques tombes. Ces dernières sont éparses. Il y a le numéro 5 puis le 15 et le numéro 55. Nous avons vu un seul nom écrit sur une tombe ; il s'agit de celui de Mosâ`id Ibn Dalîm.
 
Quant au mur, on y trouve des numéros ordonnés et successifs inscrits sur des petites planches qui sont fixées avec des clous. Chaque poteau comporte deux numéros. Ces derniers sont installés par les services municipaux. On y trouve aussi, sur les murs, des graffitis, faits par des jeunes. Ces graffitis se composent de noms et de dates diverses. 


 
Après étude de la question et investigation menées sur les choses qui sont mises sur les tombes comme signes distinctifs, que les gens ont développées et inventées, le Comité a décidé ce qui suit :
Premièrement : Ce qui a été rapporté à propos du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) c'est qu'il avait indiqué la tombe de `Othmân ibn Mazh`oun en y posant une pierre. Comme cela est rapporté dans le hadith d'Abou Dâwoud de façon "Morsal" (un Hadith sans Compagnon du Prophète dans la chaîne de narration) dans ses Sounans, d'après le hadith d'Al-Mouttalib ibn `Abd-Allah, le "Tâbi`î " (le successeur), qui a été informé par un compagnon qui lui l'a entendu du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam). Et par Al-Bayhaqî selon sa propre voie. Il a été aussi rapporté par Ibn Sa`d, Ibn Abou Chayba, et Al-Hâkim et dans son isnad (sa chaîne de narrateurs) il y a Al-Wâqidî. Ce dernier est un narrateur dont la parole est délaissée. Mais ce hadith a été rapporté aussi par Ibn
( Numéro de la partie: 7, Numéro de la page: 362)
Mâdjah dans ses Sounan selon le hadith rapporté par Anas (qu'Allah soit satisfait de lui). Ce hadith a été authentifié par Al-Hâfidh Ibn Hadjar dans son ouvrage intitulé "At-Takhliss Al-Habîr" et par Al-Boussîrî dans son ouvrage "Az-Zawâ-id".
Deuxièmement : Le fait de mettre une indication sur une tombe par l'écriture, qu'il s'agisse de l'écriture du nom du défunt, d'un numéro ou en inscrivant le nom de la tribu à laquelle appartient le défunt ou autre chose de ce genre, n'est pas une chose permise et ce, eu égard au caractère global du contenu du hadith rapporté par Djâbir (qu'Allah soit satisfait de lui) qui a relaté que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a interdit de plâtrer une tombe, de s'asseoir par dessus ou de construire ou d'écrire dessus. Hadith rapporté par Abou Dâwoud, An-Nasâ`î, Ibn Mâdja et Al-Hâkim. L'origine de ce hadith se trouve dans le Sahîh de Mouslim. 
Troisièmement : Indiquer une tombe par l'écriture et en y apposant la photo du défunt est une chose qui n'est pas permise. Quant à l'écriture, compte tenu des motifs qui ont été op-cités, mais s'agissant de la photo du défunt, les arguments de l'interdiction sont ceux relatifs à l'interdiction formelle de la photographie. Cela devient plus interdit encore, lorsqu'il s'agit de photo apposé sur une tombe. C'est une voie qui mène directement au polythéisme et à l'idolâtrie.
Quatrièmement : Le fait d'indiquer une tombe avec un revêtement comme de la plâtrer ou de l'appliquer la peinture à l'argile ou autre chose de ce genre, est interdit et ce, eu égard à ce qui a été affirmé comme interdiction relative au plâtrage dans le hadith rapporté par Djâbir qui a déjà été citée ; l'argile et les autres matières ont le même sens.
Cinquièmement : Indiquer une tombe par une peinture verte : cela a pour sens le plâtrage ; que la peinture soit de couleur verte ou autre, il n'est pas permis d'indiquer une tombe avec cela.
( Numéro de la partie: 7, Numéro de la page: 363)
Sixièmement : Indiquer une tombe avec des pièces de marbre, conçues spécialement pour cela, est un acte manifeste d'exagération. Cela n'était pas une pratique de ceux qui nous ont précédés, parmi les pieux prédécesseurs de cette Oumma. Il convient d'empêcher les gens de le faire.
Septièmement : Quant au fait de marquer une tombe avec des tissus (rubans) qui sont noués autour des pierres tombales : Il est devenu courant de voir des tissus au-dessus des tombeaux. Ces tissus y sont déposés pour invoquer la bénédiction de l'occupant de cette tombe. Toutes ces pratiques sont innovées et il n'est pas permis de le faire.
Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')

Membre Membre Membre Membre Vice-président Président
Bakr Abou Zayd `Abd-Al-`Azîz Al Ach-Chaykh `Abd-Allah ibn Ghoudayân Sâlih Al-Fouzân `Abd-Ar-Razâq `Affifî `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz


http://www.alifta.net/Fatawa/fatawaDetails.aspx?languagename=fr&View=Page&PageID=13003&PageNo=1&BookID=9






 


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